Monarchie britannique : le prince Andrew, rattrapé par l'affaire Epstein, renonce à son titre royal

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Article rédigé par franceinfo - P. -L. Monnier, C. Madini - Édité par l'agence 6Medias
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Le prince Andrew a annoncé, vendredi 17 octobre, renoncer à son titre royal. Le frère du roi Charles III est empêtré dans de multiples scandales, dont des accusations d’agressions sexuelles en lien avec Jeffrey Epstein.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Éclaboussé par une pluie de scandales, le prince Andrew a renoncé aux derniers honneurs de la vie royale. Fini le titre de duc, terminé les habits de la monarchie, le frère du roi Charles sera presque un sujet normal. "Je pense que c'est une bonne chose qu'il se retire. Il ne s'est pas comporté comme un membre de la famille royale. Il devrait disparaître dans l'obscurité", commente un Britannique.

Au cœur du scandale, le témoignage d'une femme, Virginia Giuffre. Sur une photo, à 17 ans, elle pose avec le prince Andrew, qu'elle accuse d'agression sexuelle. Si elle s'est récemment suicidée, elle écrit dans son livre posthume, à paraître mardi 21 octobre : "Il se comportait comme s'il avait des droits sur moi, comme s'il croyait que coucher avec moi avait été son droit de naissance." Lui a toujours nié les faits. Elle assure que les agressions se déroulaient dans les résidences du criminel sexuel, Jeffrey Epstein.

Une décision influencée par le roi Charles III

Andrew, c'est l'histoire du fils préféré de sa mère, la reine Elisabeth. D'abord pilote d'hélicoptère dans l'armée, il se marie et divorce avec Sarah Ferguson, dite Fergie, photographiée par un tabloïd avec son amant américain à ses pieds. Plus récemment, le prince Andrew a été épinglé pour sa proximité avec un homme d'affaires chinois, accusé d'espionnage par les services secrets britanniques. "Il met la famille royale dans une situation de faiblesse. Il est vraiment la brebis galeuse de la famille royale et donc désormais il devient le paria", analyse Stéphane Bern, spécialiste de la monarchie britannique.

"Selon la presse britannique, le renoncement d'Andrew aurait été largement influencé par deux hommes, le prince William et le roi Charles, le roi qui se dit satisfait de cette décision", explique Paul-Luc Monnier, de France Télévisions Londres.

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