Féminicide d'Inès Mecellem : Gérald Darmanin annonce la saisie de l'Inspection générale de la justice

La jeune femme de 25 ans a été tuée le 8 septembre à Poitiers par son ex-compagnon, malgré au moins six plaintes déposées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des manifestants lors d'une marche blanche réclamant justice pour Inès Mecellem, tuée par son ex-compagnon, à Poitiers (Vienne), le 20 septembre 2025. (JEAN-FRANCOIS FORT / HANS LUCAS / AFP)
Des manifestants lors d'une marche blanche réclamant justice pour Inès Mecellem, tuée par son ex-compagnon, à Poitiers (Vienne), le 20 septembre 2025. (JEAN-FRANCOIS FORT / HANS LUCAS / AFP)

"Toute la lumière doit être faite sur cette horrible affaire." Le ministre de la Justice démissionnaire, Gérald Darmanin, a annoncé, dimanche 21 septembre, avoir "demandé l'ouverture d'une inspection de fonctionnement à l'Inspection générale de la justice" après la mort d'Inès Mecellem. Cette femme de 25 ans a été poignardée à mort, le 8 septembre, par son ex-compagnon à Poitiers (Vienne) malgré au moins six plaintes déposées. Elle avait même reçu un téléphone grave danger.

"Les victimes doivent être au centre des préoccupations de la justice. A chaque fois que l'une d'entre elles demande protection aux forces de l'ordre et à la justice, et que nous n'avons pas réussi à la protéger, c'est un profond et terrible échec", a écrit Gérald Darmanin sur X.

"Je recevrai la présidente de la Fédération nationale des victimes de féminicide, comme nous recevons toutes les victimes qui me sollicitent", a poursuivi le ministre de la Justice démissionnaire au lendemain d'une manifestation qui a réuni plus d'un millier de manifestants à Poitiers. Le drame "aurait pu être évité", s'est indigné Yacine Mecellem, le frère de la victime. Les agents des forces de l'ordre "avaient les preuves, ils avaient de quoi l'arrêter, ils avaient tout. Ce n'est pas normal qu'une personne comme ça soit libre, après avoir déposé plus de six plaintes, avec tout le temps les mêmes fautes", a-t-il insisté.

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