Gad fixée sur son sort vendredi après-midi
Le tribunal de commerce de Rennes rend sa décision ce vendredi sur l'avenir de la société d'abattage et de découpe de porcs Gad. Quelque 1.700 emplois sont menacés. Les salariés du site de Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère, bloquent toujours l'accès à leur abattoir ce vendredi matin.
Le groupe breton d'abattage et de découpe de porcs Gad, qui emploie 1.700 pesronnes, sera bientôt fixé sur son sort. Le
tribunal de commerce de Rennes doit se prononcer ce vendredi vers 17h00, soit pour un plan de continuation, qui prévoit la fermeture d'un des deux abattoirs de la
société, soit pour une liquidation judiciaire de l'entreprise.
Dans les deux cas, les 850 salariés
du site de Lampaul-Guimiliau, dans le Nord-Finistère,
sont sûrs de perdre leur emploi. Amers, inquiets, depuis deux jours ils
ne veulent plus retourner travailler. Au micro d'Isabelle Labeyrie, une employée, qui
a passé la nuit devant l'abattoir, laisse exploser sa colère. "Ils ont
noyé le poisson depuis cinq ans, il ne faut pas s'étonner que les gens n'en peuvent
plus! "
Obtenir de meilleurs primes de licenciement
Selon la direction du groupe, en redressement judiciaire depuis février, ce plan de continuation, qui prévoit aussi la fermeture du site de Saint-Nazaire (environ 60 salariés) et celle du siège du groupe près de Morlaix (50 salariés), est l'unique chance de sauver quelque 1.000 emplois et "une entreprise majeure du territoire breton ".
Les salariés de Lampaul-Guimiliau, eux, s'estiment sacrifiés et s'accrochent à un
dernier espoir, obtenir de meilleurs primes
de licenciement. "On ne se laissera pas faire. Avec ce qu'ils nous
proposent, on ne peut même pas vivre deux mois. Il y a des familles complètes
qui travaillent chez nous, vous vous rendez-compte ! " poursuit l'employée, sur France info.
Le gouvernement annonce déjà des mesures d'accompagnement
Le gouvernement assure aux salariés qu'il ne les laissera pas tomber. "Quelque soit la décision qui sera prise par le tribunal, nous pourrons activer des dispositifs comme le contrat de sécurisation professionnelle ", assure le ministre délégué à l'Agroalimentaire, qui compte aussi sur la solidarité de la filière agro-alimentaire.
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