Grève des fonctionnaires : qui, où et pourquoi ?
Alors que des négociations salariales s'ouvrent le 7 février, les fonctionnaires sont appelés à manifester ce jeudi. C'est le premier rassemblement unitaire de la fonction publique depuis l'élection de François Hollande. Sera-t-il suivi par la majorité des 5,2 millions de fonctionnaires français ?
Le mot d'ordre de cette grève
: les salaires. Trois syndicats de la fonction publique (CGT, FSU, Solidaires)
appellent à manifester ce jeudi, alors que des négociations salariales doivent
s'ouvrir le 7 février. Dans un communiqué commun, les trois syndicats
demandent "un moratoire immédiat sur les suppressions d'emplois et des
créations partout où cela est nécessaire" .
Une centaine de défilés est
organisé partout en France. (cliquez ici pour voir la liste des manifestations
par académie)
Ecoles primaires . Difficile de savoir pour
l'instant si le mouvement sera suivi ou non. On sait en tout cas qu'un tiers des
enseignants des écoles primaires seront en grève au niveau national selon les
prévisions du syndicat SNUIPP. Dans certains départements, ce chiffre dépasse même
les 50% : en Ardèche, dans les Ardennes, la Creuse, le Loiret, la Moselle et
les Pyrénées-Atlantiques. A Paris, le taux de grévistes n'est que de 6%.
Second degré . Dans les collèges et lycées,
le taux de grévistes devrait être sensiblement le même que dans le primaire
selon le SNES : un tiers des enseignants.
Administration . Pas de prévision pour les
administrations publiques, les mairies, les caisses d'assurance maladie, les
crèches ou encore les bibliothèques pour l'instant.
Pourquoi la grève ? Selon les syndicats, les
fonctionnaires ont perdu plus de 10% de leur pouvoir d'achat en 10 ans. Un sur
cinq serait désormais rémunéré au salaire minimum. Augmenter le salaire des
fonctionnaires d'1% coûterait 1 milliard 800 millions d'euros alors que le
gouvernement a annoncé vouloir réduire les dépenses publiques de 10 milliards.
Mardi, la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a déjà annoncé
qu'il n'y aurait pas de hausse des salaires cette année, ni de pause dans les
suppressions de postes.
A relire > Fonctionnaires en grève : premier test social pour le gouvernement
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