L'ancienne Première ministre Élisabeth Borne estime qu'une nouvelle loi immigration est "une mauvaise idée"

La députée a rappelé mercredi sur France Inter qu'une "loi a été promulguée en janvier" sur le sujet, et que "les décrets d'application ne sont même pas pris".

franceinfo

Radio France

Publié le 23/10/2024 09:54 Mis à jour le 23/10/2024 09:56

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L'ancienne Première ministre Elisabeth Borne sur France Inter, le mercredi 23 octobre. (FRANCE INTER / RADIOFRANCE)

"Je pense que c'est une mauvaise idée de passer son temps à vouloir remettre des lois, alors même que les décrets d'application ne sont même pas pris", déplore mercredi 23 octobre sur France Inter Élisabeth Borne, ancienne Première ministre et députée du Calvados, alors que le gouvernement prépare une nouvelle loi immigration pour le début de l'année prochaine.

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La députée Ensemble pour la République reconnaît que le sujet de l'immigration est "un sujet de préoccupation des Français". Mais elle rappelle qu'un "pacte au niveau européen de 10 textes" a déjà été adopté "pour mieux protéger les frontières de l'Europe" et qu'une "loi a été promulguée en janvier" en France. Elle se dit ouverte à regarder "des sujets ponctuels", mais il lui paraît être une "mauvaise idée" que "de reprendre un débat sur l'immigration".

Le gouvernement prépare une nouvelle loi immigration pour le début de l'année prochaine.
"Je pense que c’est une mauvaise idée de passer son temps à vouloir remettre des lois alors que les décrets d’application ne sont même pas pris", estime Elisabeth Borne.#Le710Inter pic.twitter.com/x0qM151Aq5
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Élisabeth Borne a par ailleurs justifié l'éventuel recours au 49.3 par le gouvernement pour faire passer le budget 2025. "Quand vous êtes en majorité relative, vous ne pouvez pas laisser le pays sans budget", soutient-elle. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a annoncé quelques minutes plus tôt qu'un éventuel recours au 49.3 était "sur la table du Conseil des ministres ce mercredi". Élisabeth Borne avait elle-même eu recours à cet article de la Constitution à plusieurs reprises lors de son passage à Matignon, ce qu'elle justifie par l'absence de majorité à l'Assemblée nationale.