"Submersion" migratoire : "Il y a une demande très claire de maîtrise des flux migratoires", défend Benjamin Haddad
Le ministre français délégué en charge de l'Europe estime que le Premier ministre "a dit les choses franchement".
"Il y a une demande très claire de maîtrise des flux migratoires", a affirmé mercredi 29 janvier sur franceinfo le ministre français délégué en charge de l'Europe, Benjamin Haddad, après les propos de François Bayrou sur la "submersion" migratoire à Mayotte et dans plusieurs autres départements français. L'expression a divisé son camp et choqué la gauche, jusqu'à provoquer l'annulation d'une réunion des socialistes avec le gouvernement sur le budget.
Pour Benjamin Haddad, François Bayrou "n'a pas commis de faute. Le Premier ministre a parlé clairement, il a dit les choses franchement. Les gens n'en peuvent plus qu'on disqualifie toute forme de débat sur l'immigration en disant 'c'est l'extrême droite'", a-t-il assuré. "La seule conséquence de ça, c'est de faire monter l'extrême droite".
"Ce n'est pas de la xénophobie. Ce qu'on dit c'est : 'si vous venez en France pour travailler, que vous parlez la langue, [que vous] respectez les règles et que vous vous intégrez, vous êtes les bienvenus, si vous êtes déboutés d'asile, ne vous intégrez pas et ne respectez pas les règles, a fortiori, que vous êtes un délinquant, vous devez partir."
Benjamin Haddad, ministre en charge de l'Europeà franceinfo
Les propos du Premier ministre gênent dans son propre camp, et au-delà, avec entre autres des critiques de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, mais surtout la gauche, et notamment le Parti socialiste, avec qui il était en pleine négociation sur le budget, et qui ont décidé après ces propos de suspendre toutes les réunions prévues mardi avec le gouvernement. Pour Benjamin Haddad, ils doivent revenir à la table des négociations : "Notre pays a besoin d'unité, de stabilité et d'un budget. Chacun doit faire preuve de responsabilité. Depuis le début, les socialistes ont été dans une logique constructive, le gouvernement a fait des concessions, restons dans cette logique et avançons ensemble avec tous ceux qui veulent faire preuve de responsabilité".
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