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IVG dans la Constitution : "Est-ce que c'est ça l'urgence ?", s'interroge Marine Le Pen

Sur France Inter, ce jeudi 9 mars, la présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale s'interroge sur la nécessité d'inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution. Ce n'est pas, selon elle, "particulièrement utile".

franceinfo

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Publié le 09/03/2023 09:04 Mis à jour le 09/03/2023 09:04

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Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, juge l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution "pas particulièrement utile". (FRANCE INTER)

"Est-ce que c'est ça l'urgence ?", se demande ce jeudi sur France Inter Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale, alors qu'Emmanuel Macron a annoncé la veille vouloir inscrire l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.

Marine Le Pen juge cette mesure "pas particulièrement utile". L'ancienne candidate à l'élection présidentielle estime que "personne ne remet en cause la liberté de recourir à l'IVG en France, pas un seul mouvement politique constitué, pas une seule personnalité d'envergure, pas une seule association". Elle évoque également le contexte inflationniste et la crise de l'énergie : "Est-ce que c'est l'urgence aujourd'hui alors que les Français n'arrivent pas à remplir leur caddie ni leur réservoir de carburant compte tenu des prix, alors que des milliers de TPE-PME sont en train de défaillir du fait du prix de l'énergie ?", s'interroge-t-elle.

Marine Le Pen considère qu'Emmanuel Macron souhaite inscrire l'IVG dans la Constitution par opportunisme. "Cette réforme constitutionnelle semble le passionner, parce que chaque président a le choix de laisser une place, aussi minime soit-elle, dans l'Histoire", indique la députée RN du Pas-de-Calais.