IVG instrumentale : "Les sages-femmes vont pouvoir le faire, seules, avec simplement un médecin dans l'ensemble", affirme Catherine Vautrin
Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, était l'invitée des "4 Vérités" de France 2, jeudi 7 mars.
L'IVG a été gravée dans la Constitution, mais des difficultés perdurent au quotidien pour les femmes quant à son accès. En moyenne, 17 % des femmes ne peuvent pas avorter dans leur propre département, faute de disponibilité, de centre, de médecin. Quelles réponses concrètes apporter à cette situation ? "Je suis là depuis même pas deux mois et j'ai repris un point très important : la capacité pour les sages-femmes d'exercer l'IVG instrumentale. Maintenant, depuis 2016, elles pouvaient le faire pour l'IVG médicamenteux, elles ne pouvaient pas le faire pour l'acte chirurgical", explique Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, invitée des "4 Vérités" de France 2, jeudi 7 mars.
"Je ne toucherai pas à la clause de conscience des médecins"
Quel sera le cadre ? "Le décret, maintenant, permet qu’elles le fassent. [...] Elles vont pouvoir le faire, seules, avec simplement un médecin dans l'ensemble, c'est-à-dire par exemple si vous êtes dans un endroit où il y a trois bâtiments, il suffit qu'il y ait un médecin dans un des trois bâtiments", indique la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités. À partir de quand ? "À partir de fin mars", précise-t-elle.
Quel est l'objectif ? "Mon objectif c'est que les femmes qui veulent recourir [à l'IVG, ndlr] puissent le faire. Plus j'ai de personnels médicaux ou paramédicaux qui potentiellement peuvent le faire, plus j'ai la réponse. Je crois que ce qu'attendent les femmes, c'est une réponse. [...] La nécessité, c'est la proximité, d'où le renforcement pour les sages-femmes", indique Catherine Vautrin.
Et sur la revalorisation de l'acte ? Il "a été revalorisé le 1er mars, c'est fait, c'est officiel. C'était aussi un sujet, c'était un acte qui était mal valorisé, donc un certain nombre de professionnels ne le faisaient pas pour cette raison", développe la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités. Le gouvernement souhaite-t-il revenir sur la clause de conscience pour les médecins ? "Non, je ne toucherai pas à la clause de conscience des médecins", promet-elle.
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