"Bugaled Breizh" : la justice britannique conclut à un "accident de pêche", dix-sept ans après le naufrage du chalutier français au large de l'Angleterre
L'hypothèse d’un accident avec un sous-marin, privilégiée par les familles des victimes, a été écartée.
La fin du mystère dans l'affaire du "Bugaled Breizh" ? Cinq ans après le non-lieu définitif rendu en France, la justice britannique a conclu, vendredi 5 novembre, que le naufrage du chalutier français, qui avait fait cinq morts au large de l'Angleterre
en 2004, était un "accident de pêche". L'hypothèse d’un accident avec un sous-marin, privilégiée par les familles des victimes, a été écartée.
Au fil de trois semaines d'audience en octobre, les témoins se sont succédé dans cette procédure qui tente de faire la lumière sur les circonstances dans lesquelles le navire a subitement sombré au large des Cornouailles (sud-ouest de l'Angleterre) le 15 janvier 2004.
"Je chavire, viens vite !", avait lancé le patron du Bugaled Breizh Yves Gloaguen, dans un appel de détresse à l'un de ses confrères à la mi-journée ce jour-là. A bord du chalutier, qui pêchait dans des conditions plutôt bonnes, se trouvaient cinq marins expérimentés, "à cheval sur la sécurité", selon leur proches.
L'hypothèse du sous-marin écartée
Des cinq victimes, seuls les corps de Patrick Gloaguen, Yves Gloaguen et Pascal Le Floch ont été retrouvés, le premier dans l'épave lors de son renflouement, les deux autres dans les eaux britanniques. C'est sur les décès de ces deux derniers que se concentre la procédure britannique. Georges Lemétayer et Eric Guillamet ont quant à eux été portés disparus en mer.
Si la procédure britannique ne peut aboutir au prononcé de condamnations, les familles des victimes espéraient qu'elle puisse faire surgir de nouveaux éléments susceptibles de nourrir une demande de réouverture de l'enquête en France. Le non-lieu prononcé par la justice française est devenu définitif en 2016 après le rejet de leur dernier recours.
Mais au fil des auditions devant la Haute Cour de Londres, l'hypothèse de l'accrochage avec un sous-marin militaire, privilégiée par les familles des victimes, s'est éloignée au profit de celle d'un accident de pêche qui serait dû à un équipement du navire qui aurait agrippé le fond. Cette hypothèse a été confirmée par les juges.
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