Des commerçants musulmans portent plainte contre le maire FN de Beaucaire
Ils considèrent "discriminatoires" deux arrêtés municipaux obligeant les magasins de certains quartiers de la ville à fermer pendant la nuit.
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Le maire Front national de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez, a été cité, mercredi 29 juillet, à comparaître par des commerçants musulmans. Ces derniers considèrent "discriminatoires" deux arrêtés municipaux obligeant les magasins de certains quartiers de la ville à fermer pendant la nuit.
L'audience devant le tribunal correctionnel de Nîmes est prévue le 1er septembre, à 14 heures, a précisé Abdallah Zekri, président de l'Observatoire national contre l'islamophobie, au sein du Conseil français du culte musulman qui s'est porté partie civile.
Les commerces obligés de fermer à partir de 23 heures
Dans la citation, l'arrêté du 16 juin "interdisant l'exercice professionnel de toutes les épiceries, primeurs, et commerce de distribution de 23 heures à 8 heures se situant à l'intérieur d'un périmètre délimité du centre-ville", et celui du 17 juin "interdisant à tous les commerces" de travailler de 23 heures à 5 heures dans deux rues de la ville, sont mis en cause.
Force est "de constater que ces arrêtés municipaux visent substantiellement les commerçants d'origine maghrébine, appartenant à la confession musulmane", affirme la citation. Elle ajoute que la "période visée par les arrêtés", à savoir jusqu'au 31 octobre, "couvre la période du ramadan, et plus généralement la période estivale, qui représente l'activité commerciale la plus importante pour les commerçants visés".
Le maire nie une connotation discriminatoire
"Les mesures prises par ce maire visent à asphyxier l'activité économique de ces commerçants, en raison de leur appartenance à la religion musulmane", a déploré Abdallah Zekri.
Julien Sanchez a nié toute connotation discriminatoire dans ses arrêtés. Il affirme les avoir pris à la demande des riverains de ces quartiers résidentiels qui l'ont alerté des nuisances sonores dont ils étaient les victimes. "Je suis très serein sur cette affaire. Il ne s'agit que de garantir la tranquillité des habitants en terme de bruit ou d'alcool", a-t-il affirmé.
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