Entre deux et quatre mois de prison avec sursis pour les auteurs de la bousculade du maire de Cambo-les-Bains

Trois hommes ont été jugés coupables d'avoir violenté l'édile lors d'un conseil municipal l'année dernière. Plusieurs opposants s'étaient introduits dans la salle et avaient provoqué une bousculade.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Pays Basque
Radio France
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Concert de cloches et bâtons le 10 avril 2024 au conseil municipal de Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques) pour protester contre un projet immobilier. (YVES TUSSEAU / RADIO FRANCE)
Concert de cloches et bâtons le 10 avril 2024 au conseil municipal de Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques) pour protester contre un projet immobilier. (YVES TUSSEAU / RADIO FRANCE)

Après l'audience du 9 septembre dernier au tribunal judiciaire de Bayonne, trois prévenus ont été déclarés coupables ce mardi de violences envers Christian Devèze, le maire de Cambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques), pour la bousculade d'avril 2024 en conseil municipal, rapporte ICI Pays Basque (ex-France Bleu).

Il s'agit de trois hommes. Deux d'entre eux écopent de deux mois de prison avec sursis, le troisième est condamné à quatre mois avec sursis, et 300 euros d'amende pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN. Tous ont communiqué à ICI Pays Basque leur volonté de faire appel. 

Lors du procès, le parquet avait requis 5.000 euros d'amende dont 4.000 avec sursis.

Le maire avait dû être exfiltré puis hospitalisé

En avril 2024, Christian Devèze, le maire de Cambo, avait raconté à ICI Pays Basque avoir été "poussé" et "projeté à terre" en plein conseil municipal. Environ 80 personnes avaient fait irruption dans la salle du conseil pour protester contre "le projet Marienia", un projet de construction de logements sur un terrain considéré comme agricole. L'édile était resté au sol plusieurs secondes, avant d'être relevé par les gendarmes qui l'avaient ensuite exfiltré vers la sortie. Il avait été brièvement hospitalisé pour une contusion cérébrale, après cette bousculade.  

Le préfet avait alors condamné "fermement les tentatives d’intimidation subies par les élus de la République, qui ont culminé [...] par une situation de tension entraînant une bousculade et la chute au sol du premier magistrat de la commune".

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