Le procès du "corbeau" qui menaçait Nicolas Sarkozy pourrait être reporté
L'homme, prétendument membre de la "cellule 34", avait adressé en 2009 une trentaine de lettres à des personnalités de droite, dont Nicolas Sarkozy, contenant des menaces de mort. Il devait comparaître à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Paris. Un procès qui pourrait être reporté car il a été hospitalisé pour un malaise.
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Le "corbeau" qui
avait expédié à des personnalités régionales et nationales de droite des
menaces de mort, parfois accompagnées de balles d'armes à feu, devait comparaître à
partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Paris. Il est poursuivi
pour "menaces de crime " et "détention et transport de
munitions de guerre ". Mais on a appris lundi midi qu'il avait été hospitalisé après un malaise. Le procès pourrait être reporté.
"Vous êtes dans les
starting-blocks de la mort ", avait-il écrit à Christine Albanel, alors
ministre de la Culture. Les faits remontent à plus de trois ans. Plusieurs
personnalités de l'UMP reçoivent des courriers de menaces de mort. Le
"corbeau" promet "d'éradiquer l'UMP " dans ses
lettres. Même le président de la République de l'époque, Nicolas Sarkozy, se
voit adresser un courrier similaire, accompagné de balles d'armes à feu de 9mm.
"Il en voulait à
la terre entière "
Il a fallu plusieurs mois
d'enquête à la police avant d'identifier l'expéditeur de ces lettres. Les enquêteurs
se sont d'abord mis en recherche d'un possible groupe terroriste : tous les
courriers faisaient en effet mention d'une mystérieuse "cellule 34 ".
Le suspect a finalement été confondu par son ADN, retrouvé sur des timbres.
Le corbeau est arrêté le 20
septembre 2009 à Hérépian, près de Béziers (Hérault). Son profil n'est pas
celui du terroriste imaginé : handicapé, il vit seul. "Il en voulait à la
terre entière" , affirme à l'époque le président du club de tir dont il est
membre, et où il s'était procuré les balles en question. Le prévenu avait avoué
avoir "physiquement" écrit ces lettres.
Physiquement, mais pas
psychiquement. En effet, une première expertise a affirmé que le prévenu jugeait d'une psychose délirante ; mais un contre-rapport a décidé qu'il
pourrait être jugé. Son avocat, lors du procès, compte plaider la relaxe,
arguant que son client souffrait de "troubles psychologiques graves"
au moment des faits.
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