Le "tueur de DRH" Gabriel Fortin définitivement condamné à la réclusion criminelle à perpétuité après l'échec de son pourvoi en cassation

L'ancien ingénieur avait été condamné, en première instance en juin 2023 comme en appel en mai 2024, à cette peine assortie d'une période de sûreté de 22 ans.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Croquis d'audience de Gabriel Fortin, condamné mercredi 28 juin par la cour d'assises de la Drôme à la réclusion criminelle à perpétuité. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)
Croquis d'audience de Gabriel Fortin, condamné mercredi 28 juin par la cour d'assises de la Drôme à la réclusion criminelle à perpétuité. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)

Le "tueur de DRH" reste en prison. La condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité de Gabriel Fortin, pour trois assassinats et une tentative d'assassinat, est devenue définitive, mercredi 9 avril, après l'échec de son pourvoi en cassation. Celui-ci a été déclaré non-admis, comme l'avait préconisé l'avocate générale lors de l'audience le 12 mars, selon la décision de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire.

L'ancien ingénieur a été condamné, en première instance en juin 2023 comme en appel en mai 2024, à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans. Dans les deux cas, les jurés avaient retenu que des troubles psychiques avaient altéré son discernement, sans pour autant appliquer de diminution de peine.

Une minutieuse préparation

"Une porte qui se ferme pour les trois sœurs de Patricia Pasquion, conseillère Pôle emploi assassinée par Gabriel Fortin", a réagi Hervé Gerbi, avocat de la famille. "Malheureusement, nous savons que sa très grande paranoïa ne fera que se renforcer avec le temps et ses échecs judiciaires. La vieillesse en prison aura peut-être raison de sa dangerosité", a-t-il ajouté dans un communiqué

Gabriel Fortin avait été jugé pour une équipée sanglante en janvier 2021, au cours de laquelle il avait abattu de sang-froid trois personnes, et ciblé une quatrième. Trois de ces victimes avaient été associées à ses licenciements dans le passé et une quatrième travaillait dans une agence Pôle emploi de Valence (Drôme) qu'il avait fréquentée. Son passage à l'acte avait été précédé d'une minutieuse préparation et l'enquête avait montré qu'il avait potentiellement dans le viseur plusieurs autres personnes contre lesquelles il avait accumulé des griefs.

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