Le procès de Georges Tron renvoyé à une date ultérieure
Coup de théâtre au procès de Georges Tron. L'ancien secrétaire d'État, accusé de viol et d'agression sexuelle en réunion, a vu son procès renvoyé à une date ultérieure.
Les plaignantes sont en pleurs au tribunal de Bobigny après un nouvel accident d'audience lors du procès de Georges Tron, accusé de viol et d'agression sexuelle en réunion. Les avocats de l'ancien secrétaire d'Etat dénoncent l'intervention de la presse en marge des audiences, notamment les violentes critiques émises à l'encontre du président de la cour d'Assise, accusé de parti pris et reconnaissant en aparté auprès des avocats qu'il aurait mieux valu qu'une femme préside les débats. "Au moment où on dit à un justiciable : 'Vous savez, j'aurais préféré que ce soit quelqu'un d'autre qui préside', il y a un malaise, explique Éric Dupond-Moretti, avocat de Georges Tron. En terme de sérénité et de fonctionnement judiciaire ce n'est pas possible."
Des débats qui ne sont pas sereins
Après une longue délibération, la cour d'Assises a statué : le procès pour viol de Georges Tron est renvoyé. Les parties civiles sont en colère. "Si ce n'était pas un personnage public, les débats seraient sereins, explique leur avocat. Si ce n'était pas cette défense là, les débats seraient aussi sereins." À la sortie du Tribunal, Georges Tron a déclaré : "Je souhaite qu'on puisse avoir des explications mais qu'elles se fassent dans la sérénité. Si ce n'est pas le cas, ce n'est plus vraiment la justice de mon pays". Accusé par deux anciennes employées municipales de viol et agression sexuelle en réunion, Georges Tron pourrait ne pas être jugé avant un an.
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