Le procès des attentats de janvier 2015 reprendra bien mercredi
Quatorze personnes au total sont jugées par la cour d'assises spéciale de Paris, dont trois en leur absence, pour leur soutien présumé aux frères Kouachi et à Amedy Coulibaly, auteurs des attentats de "Charlie Hebdo", Montrouge et de l'Hyper Cacher, qui ont fait 17 morts.
Une reprise après plus d'un mois de suspension. Le procès des attentats de janvier 2015 reprendra bien mercredi 2 décembre, car l'état de santé du principal accusé est désormais "compatible" avec sa présence à l'audience, a indiqué, lundi 30 novembre, le président de la cour d'assises spéciale Régis de Jorna. Le procès, ouvert le 2 septembre, devait initialement prendre fin le 10 novembre. Le verdict est désormais prévu le 16 décembre.
"Même si la situation médicale d'Ali Riza Polat présente encore à ce jour quelques difficultés (...) son état de santé a été déclaré actuellement compatible avec sa présence aux audiences de la cour d'assises", détaille le magistrat, dans un message transmis par le Parquet national antiterroriste. "Il est donc confirmé que celles-ci reprendront à compter du mercredi 2 décembre à 9h30", ajoute-t-il.
Dans un précédent message envoyé samedi aux avocats, Régis de Jorna avait estimé que l'"évolution favorable" de l'état de santé d'Ali Riza Polat permettait "d'envisager" une reprise du procès mercredi matin. Cette reprise était néanmoins conditionnée à un dernier examen de santé, prévu lundi en fin de journée.
La visioconférence écartée
Le procès des attentats de janvier 2015 a été suspendu le 31 octobre après la découverte de trois cas de contamination au coronavirus parmi les accusés, dont Ali Riza Polat, présenté comme le "bras droit" du tueur de l'Hyper Cacher Amedy Coulibaly et jugé pour "complicité" de crimes terroristes. Cette suspension a été prolongée à plusieurs reprises, en raison des "troubles digestifs" d'Ali Riza Polat, victime de nausées et de vomissements persistants.
Face à cette situation, Régis de Jorna a envisagé de reprendre le procès en utilisant la visioconférence, grâce à une ordonnance gouvernementale permettant que l'ultime partie d'un procès criminel puisse exceptionnellement se dérouler en l'absence physique des accusés. Mais face à l'hostilité des avocats pour ce mode de comparution, la visioconférence a été écartée. Et cette possibilité a depuis été rendue impossible, le Conseil d'Etat, saisi par une association d'avocats pénalistes, ayant suspendu l'ordonnance du gouvernement.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter