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Procès PIP : Mas et les responsables de l'entreprise "demandent pardon"

A la fin de la seconde semaine du procès de l'entreprise PIP, jugée pour avoir produit des prothèses mammaires dangereuses, le fondateur de la société Jean-Claude Mas a "demandé pardon" devant le tribunal correctionnel de Marseille. Il continue toutefois à affirmer que le gel n'était pas nocif. D'autres responsables de la société ont également demandé pardon.

franceinfo

Radio France

Publié le 26/04/2013 17:44 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 1min

On l'avait entendu sur France
Info, en exclusivité mercredi, prononcer ses excuses aux victimes des implants
mammaires PIP. C'est, cette fois-ci, devant le tribunal correctionnel de
Marseille que Jean-Claude Mas a demandé pardon aux plaignantes, ce vendredi :

"Je demande
pardon aux patientes pour la tromperie faite par PIP, et j'espère que la
conclusion des débats sera de nature à les conforter ".

Si le fondateur de
l'entreprise reconnaît la tromperie, il maintient toutefois que le gel utilisé
pour remplir les prothèses était inoffensif. Seul l'un des prévenus, l'ancien
responsable R&D de PIP, Thierry Brinon, estimait que ce gel était dangereux.
"Les bâtisseurs de la fraude qui étaient là en 2001 sont absents ",
a-t-il affirmé par ailleurs. Les trois autres prévenus affirment qu'ils
ignoraient les risques.

Les autres prévenus
s'excusent aussi

Ces excuses sont un
revirement pour Jean-Claude Mas, qui lors de ses auditions en garde à vue en
2010, avait affirmé que les plaignantes faisaient cela "pour le fric ".
Les autres prévenus ont suivi cette ligne, prononçant eux aussi des excuses.
"Je réitère mes excuses auprès des patientes qui ont à souffrir de la
situation ", a affirmé l'ancienne directrice qualité de PIP, Hannelore
Font. L'ancien directeur technique, Loïc Gossart, s'est quant à lui excusé pour
"ne pas avoir eu les moyens d'arrêter ce gel PIP ".

Jeudi ce sont les
plaignantes qui ont été entendues à la barre. Les plaidoiries des parties
civiles commenceront lundi après-midi, dans ce procès qui se prolonge jusqu'au
17 mai.