: Vidéo Rennes : un test ADN aurait-il pu éviter trois viols ?
Il a fallu six mois pour réaliser des analyses ADN après un viol. L'agresseur présumé est soupçonné d'en avoir commis trois autres pendant cette période.
Des analyses ADN réalisées plus tôt auraient-elles pu empêcher un violeur présumé d'agresser sexuellements trois autres femmes ? C'est ce qu'affirme, vendredi 28 juin, l'avocat de la première victime, qui a porté plainte pour viol à Rennes, en septembre 2012.
"Ma cliente a déposé plainte à Rennes le 16 septembre. Elle a laissé ses sous-vêtements à la police, persuadée qu'il était possible d'y relever des traces d'ADN, rappelle Frank Berton. Elle est retournée plusieurs fois voir si ces analyses avaient été effectuées. On lui a répondu que ça n'avait pas été fait pour des raisons budgétaires sur décision du parquet."
Trois autres victimes en deux mois
Dans les deux mois qui ont suivi, trois autres viols ont été commis en France avec le même mode opératoire, dont le dernier à Toulouse, dans la nuit du 5 au 6 novembre. Un viol avec tentative de meurtre, la victime ayant été laissée pour morte, a expliqué l'avocat. Un suspect a été interpellé en novembre, mais l'expertise ADN concernant l'agression de Rennes n'a eu lieu qu'en avril et confirme qu'il s'agit bien du même homme. Selon l'avocat, si cette expertise avait été effectuée dès septembre, le suspect aurait figuré dans le fichier des délinquants sexuels depuis lors, ce qui aurait facilité son interpellation et prévenu les viols suivants.
Pourquoi des analyses ADN effectuées six mois après un viol ? Le procureur de Rennes, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, s’explique dans Ouest France : "Compte tenu du déroulement des faits, les chances de trouver un ADN masculin sur la culotte apparaissaient infimes. Les choix qui ont été faits résultent d’une recherche d’efficacité dans les investigations, et nullement de préoccupations financières."
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