Faut-il craquer pour un matelas à petit prix ?

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Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Article rédigé par France 2 - E. Truchat, C. Tixier, S. Lisnyj, S. Vial, L. Krikorian, R. Gardeux, Corto Berbett, J. Fantauzzo
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Comme chaque semaine, la rubrique “Derrière nos étiquettes” répond à une de vos questions. Cette semaine, le rapport qualité/prix des matelas est questionné. Alors que les fabricants n’hésitent plus à casser les prix en mettant des matelas à moins de 100 euros, ces derniers sont-ils vraiment à la hauteur ?

Ils nous accueillent plus de sept heures par jour. Alors, mieux vaut bien choisir son matelas pour se lever du bon pied. Les Français déboursent en moyenne 350 euros pour un couchage. Certains le préfèrent dur, d’autres mou, certains paient cher, d’autres moins. Que valent les matelas à prix tout doux ? Nous sommes allés voir derrière les étiquettes. Mais, dans un stand, par exemple, il n’y a pas d’étiquette sur les matelas. Les prix pour une literie deux places varient entre 150 euros et 600 euros. Pas de fiche technique non plus alors que c’est obligatoire. Difficile ainsi de savoir la composition et le pays de fabrication.

La qualité joue sur le prix

Alors, pour mieux comprendre, direction une usine du nord de la France qui produit 2 500 matelas par an. Un des matériaux utilisés pour les entrées de gamme, c’est une mousse fabriquée à 200 kilomètres du lieu. “C’est une mousse en polyuréthane, en mémoire de forme”. Parfois, un matelas est composé d’une seule couche, ce qui fait de lui le moins cher. Mais cette usine fabrique uniquement des matelas avec plusieurs couches. “On a une mousse de soutien, une couche de mousse à mémoire de forme… Plus on a de couches, plus c’est cher. Et plus la qualité des mousses utilisées est élevée, plus c’est cher. On va donc forcément être un peu plus cher que des mousses fabriquées à l’autre bout du monde”, explique Matthieu Witkowski, dirigeant de l’entreprise “Mello”.

Regardez l'intégralité de la chronique dans la vidéo ci-dessus.

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