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La satisfaction générale des Français est au plus bas depuis 2010, selon l'Insee

La note moyenne de satisfaction dans la vie est même en baisse depuis le début de la pandémie. Elle s'établit à 6,8 sur 10 au début de l'année 2021, alors qu'elle était de 7,3 en 2019 et 7,2 en 2020.

franceinfo

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Publié le 18/02/2022 17:05 Mis à jour le 18/02/2022 17:08

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Des personnes masquées marchent dans une rue de Nantes (Loire-Atlantique), le 31 décembre 2021. (LOIC VENANCE / AFP)

La satisfaction générale dans la vie des ménages français est en baisse depuis le début de la pandémie de Covid-19 pour atteindre une note moyenne de 6,8 sur 10 en 2021, selon une étude publiée vendredi 18 février par l'Insee. C'est le plus bas niveau déclaré depuis que la satisfaction dans la vie est mesurée, soit depuis 2010, précise l'institut.

"Les changements de mode de vie et l'anxiété liée à la pandémie ont entraîné une chute de la satisfaction générale dans la vie sans précédent", explique l'étude. Si la note moyenne de satisfaction dans la vie s'établit à 6,8 sur 10 au début de l'année 2021, elle était de 7,3 en 2019 et 7,2 en 2020, avant le premier confinement.

Un recul des privations sociales et matérielles

Paradoxalement, les privations matérielles et sociales ont baissé depuis le début de la pandémie, en grande partie du fait des contraintes de la crise sanitaire. Au début de l'année 2021, 10,9% des personnes françaises étaient considérées pauvres au sens non monétaire, selon l'indicateur européen de privation matérielle et sociale, contre 13,1% en 2019 et en 2020. "Ce recul des privations s'explique plus par l'impossibilité de pouvoir participer à des activités que par une diminution effective des difficultés financières", précise l'Insee.

La satisfaction dans la vie, évaluée sur une échelle de 0 "pas du tout satisfait" à 10 "entièrement satisfait", permet de mesurer le bien-être subjectif des personnes. L'indicateur de privation matérielle et sociale de l'Union européenne est défini comme la part de personnes vivant en logement ordinaire ne pouvant pas couvrir les dépenses liées à au moins cinq éléments de la vie courante sur treize considérés comme souhaitables, voire nécessaires, pour avoir un niveau de vie acceptable.

Cette étude est réalisée chaque année par l'Insee depuis 2004 auprès de 12 000 ménages ordinaires résidant en France métropolitaine.