Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau annonce la dissolution de la Jeune Garde, mouvement antifasciste, et de Lyon populaire, groupe d'ultradroite

Le décret de dissolution du groupe Urgence Palestine, que Bruno Retailleau avait annoncé en même temps que ceux de la Jeune Garde et de Lyon populaire, n'a en revanche pas été présenté en Conseil des ministres.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, lors d'une visite à Laon (Aisne), le 10 juin 2025. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, lors d'une visite à Laon (Aisne), le 10 juin 2025. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

Le Conseil des ministres a prononcé la dissolution de la Jeune Garde, mouvement antifasciste, et celle de Lyon Populaire, un groupe d'extrême droite, a annoncé Bruno Retailleau, jeudi 12 juin. Le ministre de l'Intérieur a promis de "ne rien laisser passer", dans un message posté sur la plateforme X. En revanche, le décret de dissolution du groupe Urgence Palestine, qu'il avait annoncé en même temps que ceux de la Jeune Garde et de Lyon populaire, n'a pas été présenté en Conseil des ministres.

La Jeune garde a été cofondée en 2018 par le député insoumis Raphaël Arnault et est présentée comme un groupe d'autodéfense antifasciste pour répondre à une extrême droite de rue particulièrement violente à Lyon. L'été dernier, huit membres présumés de la Jeune Garde ont été mis en examen car ils sont soupçonnés d'agression antisémite contre une jeune de 15 ans, qu'ils suspectaient d'appartenir à la Ligue de défense juive.

Le ministre de l'Intérieur reproche à ces trois "groupements de fait" de provoquer des "agissements violents contre les personnes" et des "provocations bien souvent suivies d'effets". Pour Lyon Populaire, il lui reproche en outre "de faire l'apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers". Quant à Urgence Palestine, il l'accuse de "faire l'apologie d'une organisation terroriste comme le Hamas, d'appeler à l'Intifada sur le territoire national et de provoquer à la haine, à la violence ou la discrimination contre les juifs".

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