L'ONU se dit "très inquiète" d'une loi adoptée en Hongrie qui limite les libertés des personnes LGBT+
Le Parlement hongrois a adopté mardi un texte bannissant la marche des fiertés, le Premier ministre nationaliste Viktor Orban s'insurgeant contre "l'idéologie woke".
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme s'est dit "très inquiet", vendredi 21 mars, d'une loi adoptée en Hongrie pour bannir la marche des fiertés et qui impose des "restrictions arbitraires et discriminatoires" aux personnes LGBT+. Le Parlement hongrois a voté ce texte mardi, le Premier ministre nationaliste, Viktor Orban, s'insurgeant contre "l'idéologie woke".
En réaction, le haut-commissaire, Volker Türk, "appelle les autorités hongroises à abroger cette loi et d'autres législations qui discriminent les individus LGBTQI+", a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat, Liz Throssell. Il leur demande aussi "de lutter contre les niveaux élevés d'intolérance, de discrimination, de harcèlement et d'intimidation liés à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre, auxquels les enfants en particulier sont confrontés".
Plusieurs milliers de personnes dans les rues
Plusieurs milliers de manifestants ont protesté cette semaine contre ces nouvelles mesures qui viennent s'ajouter à un arsenal déjà renforcé ces dernières années. La loi "interdit la tenue d'un rassemblement qui violerait la législation" de 2021, selon laquelle il n'est pas possible de promouvoir auprès des mineurs "l'homosexualité et le changement de sexe". Elle a été adoptée via une procédure exceptionnelle à une large majorité par la coalition au pouvoir soutenue par des députés d'extrême droite (136 voix pour, 27 contre).
La législation, qui modifie les règles sur la liberté de réunion, vise à garantir que seuls les événements "respectant le droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct peuvent avoir lieu". "Aujourd'hui, nous avons voté" pour "la protection des enfants", avait écrit Viktor Orban sur X. "Nous ne laisserons pas l'idéologie woke les mettre en danger." Pour les organisateurs de la marche, prévue cette année le 28 juin, il s'agit d'"une étape supplémentaire dans la fascisation de la société", une "tentative du pouvoir de les déshumaniser".
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