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Lille : malgré l'interdiction de la préfecture, des "anti-fascistes" manifestent contre l'ouverture d'un bar "identitaire"

La manifestation, contre l'ouverture d'un bar géré par le groupuscule "Génération idenditaire", avait été interdite pour éviter tout "troubles à l'ordre public".

franceinfo

France Télévisions

Publié le 24/09/2016 18:15

Temps de lecture : 1min

Un rassemblement contre l'inauguration d'un bar identitaire à Lille (Nord), le 24 septembre 2016. (MAXPPP)

"Pas de fachos dans nos quartiers", peut-on lire sur des pancartes à Lille (Nord). Un défilé a lieu contre l'ouverture d'un bar "identitaire", samedi 24 septembre, comme l'ont constaté des journalistes sur place. Cette manifestation a été pourtant interdite par la préfecture du Nord pour éviter des "troubles à l'ordre public".

A #Lille, une manifestation (interdite par la Préf) contre le bar identitaire, est en cours.
— Anaïs Condomines (@AnaisCondomines) 24 septembre 2016

Malgré l'interdiction préfectorale de manifester, des centaines de personnes (anti-fascistes) contre le bar identitaire ouvert ajd à Lille pic.twitter.com/c0OQODMYAd
— Lionel Top (@lioneltop) 24 septembre 2016

Aucun dispositif policier n'encadre la manifestation. Seul l'hélicoptère dans les airs.
"À bas l'état, les flics et les fascistes" entend-on
— Lionel Top (@lioneltop) 24 septembre 2016

"Une maison de l'identité" ouverte uniquement aux adhérents

Un appel à manifester, signé par le groupe "Action Antifasciste NP2C", les "syndicats étudiants et lycéens de la CGT", la CNT, ou encore Alternative Libertaire, avait été lancé pour se rendre à 17h place de la République "afin de manifester contre l'ouverture du local fasciste 'La Citadelle'".

D'une trentaine de m2, "La Citadelle", est gérée par le groupuscule d'extrême droite "Génération identitaire". Le bar se définit plutôt comme une "maison de l'identité", ouverte uniquement aux adhérents, se veut également permanence juridique, salle de boxe ou encore ciné-club. Une pétition sur les réseaux sociaux demandant son interdiction avait recueilli, samedi, plus de 60 000 signatures.