Associations en difficulté : quand les coupes budgétaires pèsent
Chaque mois, des milliers de repas sont distribués par la Croix-Rouge en France. Face à la hausse des besoins et à la baisse des subventions, bénévoles et centres doivent se débrouiller avec des ressources limitées pour venir en aide aux plus vulnérables.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.
Chaque mois, dans un centre de la Croix-Rouge, 1200 repas sont distribués sous forme de colis alimentaires. Catherine Pressoirs vient ici depuis le décès de son conjoint il y a un an. Quand ses factures sont payées, il ne lui reste que 400 euros pour elle et son fils. Elle témoigne : "On a de la viande, chose que, dans les magasins actuels, je ne peux pas. Pour moi, c'est indispensable. J'ai un enfant qui aime bien manger du kebab, des hamburgers, chose que je ne pourrais pas lui faire si je ne venais pas ici."
Dans les réserves, des produits proviennent de la banque alimentaire et des invendus des magasins. Mais cette année, les étagères se vident beaucoup trop vite.
Des subventions en baisse et des besoins en hausse
"Déjà deux mois qu'on n'a pas de lait de la part de la banque alimentaire. On n'a plus de sardines, on n'a plus de thon. D'habitude, les réfrigérateurs sont pleins. Et là, on n'a rien. Et on se limite au minimum avec les subventions qu'on a de l'État." explique Dominique Frohring, présidente de la Croix-Rouge à Gap (Hautes-Alpes).
Les subventions sont en baisse et toujours plus irrégulières. Pourtant, ce centre enregistre 12 nouvelles inscriptions chaque semaine. Une situation qui désespère Dominique Frohring : "Je ne suis pas une fée. Je fais avec ce que j'ai et le peu que j'ai. C'est la première année où je suis à bout."
Une inquiétude partagée par les 79 000 bénévoles de la Croix-Rouge partout en France.
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