Corrèze : la direction d'un centre de détention veut sanctionner les agents qui ont manifesté en janvier
Neuf surveillants pénitentiaires du centre de détention de Neuvic (Corrèze) seraient concernés par ces procédures dans l'établissement, selon France Bleu Périgord.
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D'après un document que France Bleu Périgord s'est procuré, lundi , le directeur du centre de détention de Neuvic (Corrèze) a diligenté une procédure disciplinaire contre plusieurs agents après les manifestations de surveillants pénitentiaires qui se sont déroulées au mois de janvier dernier.
Des exclusions temporaires
D'après le syndicat FO du centre de détention de Neuvic, ces sanctions prennent la forme d'une exclusion temporaire de fonction avec de fait des conséquences économiques. Neuf surveillants pénitentiaires seraient concernés au total par ces procédures dans l'établissement. Ils ont été convoqués par la direction il y a quelques semaines.
Éric Berthomieu, le chef d'établissement du centre de détention de Neuvic, avait pourtant assuré au député Jean-Pierre Cubertafon lors de sa visite vendredi 6 avril, qu'"il n'y avait eu aucune sanction, aucune mise à pied auprès du personnel de l'établissement" ajoutant que "cela a contribué à la sérénité".
"Des demandes de sanction pour le moment"
Littéralement, ce n'est pas totalement faux. "Ce sont uniquement des demandes de sanction pour le moment", explique Thierry Dumonteil, syndicaliste FO. En revanche, d'après le document que France Bleu Périgord s'est procuré, la direction de la prison de Neuvic a bien engagé des procédures disciplinaires contre plusieurs agents.
Thierry Dumonteil précise qu'Éric Berthomieu a agi à la demande de l'administration pénitentiaire. "Je ne comprends pas ces mesures, se plaint le syndicaliste FO. Contrairement à d'autres établissements, personne n'a déposé d'arrêts maladie et nous n'avons pas commis de casse."
Les surveillants pénitentiaires n'ont pas le droit, statutairement, de faire grève. En janvier dernier, lors des manifestations du personnel des prisons, l'administration pénitentiaire avait dans un premier temps fermé les yeux. Elle avait ensuite adressé un courrier aux chefs d'établissement afin qu'ils prennent des sanctions.
Vendredi dernier, douze surveillants pénitentiaires de la prison de Châteauroux ont découvert des retenues de salaire sur leur dernière fiche de paye.
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