La justice ordonne un procès contre Booba pour injures racistes et cyberharcèlement envers une journaliste et un spécialiste du complotisme
Le rappeur a été placé sous contrôle judiciaire jusqu'à l'audience, qui aura lieu le 3 décembre à Paris.
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Le calendrier judiciaire de Booba s'alourdit. Le rappeur sera jugé le 3 décembre à Paris pour injures publiques à caractère discriminatoire et cyberharcèlement envers une journaliste de franceinfo, Linh-Lan Dao, et un spécialiste du complotisme et du numérique, Tristan Mendès France, a annoncé, jeudi 11 septembre, le parquet de Paris. D'ici là, il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en relation avec les victimes et doit payer une caution. "Booba est parfaitement serein et réserve ses explications au tribunal", ont réagi ses avocats, Marie Roumiantseva et Gilles Vercken.
Concernant la journaliste, Booba est poursuivi pour cyberharcèlement aggravé et pour injures racistes dans des messages publiés sur X en janvier 2024. "Le harcèlement qu'elle a subi et les injures à raison de son origine qui ont été proférées par Booba, suivies et relayées par des centaines d'internautes, ne peuvent rester impunis", a commenté Ilana Soskin, l'avocate de Linh-Lan Dao, en précisant que sa cliente se constituerait partie civile à l'audience. La journaliste avait été moquée et insultée par des centaines d'internautes après avoir été ciblée par le rappeur, visiblement mécontent d'un article de fact-checking le concernant.
"Un flot spectaculaire de commentaires antisémites"
S'agissant de l'essayiste Tristan Mendès France, spécialiste des cultures numériques à l'université Paris-Cité et chroniqueur pour franceinfo, Booba devra répondre d'autres messages également publiés sur X en janvier 2024. Le petit-fils de Pierre Mendès France avait été qualifié de "nezfaste" ou encore "nez avant la honte" et comparé, photos à l'appui, au tueur en série Francis Heaulme.
Tristan Mendès France a précisé ne pas être à l'origine de la procédure, ni avoir l'intention de se porter partie civile dans ce dossier. Les messages du rappeur "ont déclenché un flot spectaculaire de commentaires antisémites", a-t-il déploré. "Il faut avoir une culture historique lamentable pour ne pas se rappeler des attaques antisémites contre le nom Mendès France et particulièrement Pierre Mendès France", président du Conseil sous la IVe République, "dont l'effigie avait été brandie lors de l'exposition pétainiste sur les Juifs", a-t-il ajouté.
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