Meurtre raciste à Puget-sur-Argens : "Nous ne sommes pas des ultras, nous sommes des militants patriotes", se défend le député RN Sébastien Chenu
Le Rassemblement national ne se sent pas "visé" par les accusations d'incitation à la haine et au racisme en France, assure Sébastien Chenu. "L'entièreté de notre combat repose sur le pacte social", pas sur une classification "selon l'origine", réfute-t-il.
"Nous ne sommes pas des ultras, nous sommes des militants patriotes", se défend jeudi 5 juin le député RN Sébastien Chenu, alors que l'homme suspecté du meurtre raciste de Puget-sur-Argens a publié des vidéos de soutien à Jordan Bardella et Marine Le Pen.
"Je veux condamner au nom du Rassemblement national, comme nous l'avons déjà fait, ce meurtre abominable. Enlever la vie d'un homme en soi est déjà épouvantable. Enlever pour des raisons racistes l'est évidemment de façon aggravée", estime le vice-président du Rassemblent national.
L'avocat de la famille de la victime dénonce un climat de haine et de racisme en France, avec une responsabilité des politiques. "Nous ne nous sentons pas visés pour une simple et bonne raison, c'est que l'entièreté de notre combat ne repose pas sur l'opposition entre les races, entre la classification entre les hommes et les femmes selon leur origine, mais sur le pacte social, sur l'appartenance à la nation", répond Sébastien Chenu.
"La nation est le creuset de l'appartenance républicaine, quelle que soit l'origine"
"Nous ne sommes pas les relais de cette politique-là, insiste le député RN. Nous considérons que notre message s'adresse à tous les Français, quelle que soit leur origine, quelle que soit leur couleur, à partir du moment où ils souscrivent à une base commune qui est l'attachement à la nation. Et en fait, c'est l'opposé du racisme". Il a également annoncé la venue de la députée du Var, Julie Lechanteux, "avec l'accord de la famille" à la marche blanche en hommage à Hichem Miraoui, le tunisien assassiné, dimanche.
Questionné sur les dérapages de certains candidats RN lors des élections législatives anticipées de 2024, il rappelle qu'ils ont été sanctionnés. "Nous leur avons dit 'votre place n'est pas avec nous'". "Nous considérons que c'est la nation qui est le creuset de l'appartenance républicaine, quelle que soit sa religion, sa couleur de peau, son origine, sa condition sociale, sa sexualité. Nous n'admettons pas de tels propos. À chaque fois, nous les sanctionnons lorsque des gens pensent pouvoir trouver chez nous la possibilité de les exprimer", réaffirme Sébastien Chenu.
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