Islamisme : "Le vrai sujet, c'est l'imam TikTok", selon la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse

Valérie Pécresse affirme que la France "laisse faire n'importe quoi sur les réseaux sociaux". Elle appelle à plus de contrôles sur les plateformes comme TikTok.

Article rédigé par franceinfo
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Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, jeudi 22 mai, sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Valérie Pécresse, présidente LR de la région Ile-de-France, jeudi 22 mai, sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Sur TikTok, on a cette sphère des Frères musulmans, avec l'aide d'influenceurs qui sont en train de laver le cerveau d'une génération", a souligné la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse, après la remise d'un rapport commandé en 2024 par le chef de l'Etat et faisant état d'une "menace pour la cohésion nationale" avec le développement d'un islamisme "par le bas" de la part des Frères musulmans.

"Le vrai sujet, c'est l'imam TikTok", a-t-elle soutenu, avant d'appeler à une régulation de la plateforme, à l'instar de ce qui se fait en Chine. "Les Chinois contrôlent les contenus pour faire en sorte qu'ils soient éducatifs et valorisant pour la Chine", a souligné la patronne de la région Ile-de-France. "Nous, on laisse faire n'importe quoi sur les réseaux sociaux et après il ne faut pas s'étonner si on voit monter ces influences", a-t-elle déploré. "Si on faisait le nettoyage chez nous, ce serait déjà très important", a-t-elle ajouté. Une commission d'enquête a été créée à l'Assemblée nationale en mars, chargée d'étudier les effets psychologiques du réseau social sur les enfants et les adolescents.

Sur le rapport des Frères musulmans qui a fait l'objet mercredi d'un Conseil de défense à l'Elysée, "la situation est connue", a fait savoir Valérie Pécresse. "Cela nécessite de la part de tous les responsables publics une vigilance de tous les instants et une action permanente", a-t-elle martelé. "A la tête de la région Ile-de-France, je me bats contre cette destruction systématique de la société française", a-t-elle argué, soulignant avoir fait voter "une charte de la laïcité" sur le principe de : "Pas un euro d'argent public pour les ennemis de la République, pour ceux qui font du prosélytisme religieux."

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