Fonds Marianne : un sénateur PS réclame les "47 dossiers déposés en ligne" pour faire la lumière sur l'utilisation des subventions
Les oppositions ont saisi la justice après que des enquêtes journalistiques ont révélé une utilisation suspecte des subventions allouées à la lutte contre le séparatisme. Le cabinet de Marlène Schiappa, à l'origine de ce fonds, dément tout détournement.
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Les enquêtes sur le fonds Marianne continuent de faire réagir. Dimanche 16 avril, le président de la commission des finances du Sénat, le socialiste Claude Raynal, a réclamé au gouvernement d'ici mercredi l'ensemble des documents concernant le fonds contre le séparatisme, après des révélations sur l'utilisation des subventions allouées.
Il souhaite "avoir communication (...) au plus tard mercredi 19 avril prochain à 18 heures" des "47 dossiers déposés en ligne ayant répondu aux critères d'éligibilité de l'appel à projet du 'Fonds Marianne'", ainsi que tout élément concernant le ou les comités de sélection, a écrit vendredi le socialiste, dans un courrier consulté par l'AFP, envoyé au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et à la secrétaire d'Etat à la Citoyenneté, Sonia Backès. L'information avait été dévoilée par Le Journal du dimanche.
Une gestion opaque
En vertu de ses pouvoirs de président de la commission des finances, Claude Raynal exige aussi de connaître le montant des subventions accordées et "tout résultat de contrôle" de leur utilisation. Une enquête conjointe de l'hebdomadaire Marianne et de France 2, diffusée fin mars, décrit une gestion opaque de ce fonds lancé en 2021 par Marlène Schiappa, alors ministre déléguée à la Citoyenneté, après l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty.
D'après l'enquête, l'association qui serait le principal bénéficiaire, l'Union des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire (USEPPM), aurait utilisé cet argent pour un site internet et des publications sur les réseaux sociaux très peu suivies, et pour salarier deux de ses administrateurs de l'époque. Selon le cabinet de Marlène Schiappa, "parler de détournement d'objet ou de financement de campagne est faux et mensonger".
Le parquet de Paris a annoncé vendredi qu'un signalement de Christian Gravel, président du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, était en cours d'analyse, avant une éventuelle ouverture d'enquête.
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