Restauration : un député PS ne digère pas la TVA réduite
L'inquiétude grandit chez les restaurateurs après les déclarations du député socialiste Thomas Thévenoud, qui a jugé "compliqué de maintenir le taux à 7%" dans la restauration, vendredi.
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ECONOMIE – "Rien n’est encore décidé, le bilan n’est pas terminé, mais il sera compliqué de maintenir le taux à 7%" dans la restauration. Avec ces quelques mots, le député socialiste Thomas Thévenoud a déclaré la guerre aux cuisines de France, vendredi 31 août. Ce membre de la commission des finances de l'Assemblée est chargé de remettre un rapport sur l’impact de la TVA à taux réduit, obtenue en 2009 par les professionnels.
Toutefois, si un "relèvement global du taux de 7% aurait un rendement fiscal immédiat" selon le député, l'exécutif préfère temporiser. Aucune décision n'est prévue cet automne. Le gouvernement Fillon avait déjà relevé le taux de la TVA dans le secteur de 5,5% à 7% le 1er janvier 2012.
Les restaurateurs n'ont pas tenu leurs engagements
En 2009, les professionnels du secteur s’étaient engagés à remplir certains objectifs. Mais "les principaux engagements pris il y a trois ans par les professionnels n’ont pas vraiment été respectés", écrit Libération daté du 3 septembre. En deux ans, le secteur devait créer 70 000 emplois. Il en manque 13 000 à l’appel, selon l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss).
A table, les prix devaient diminuer de 3%. Ils ont simplement été contenus de mi-2009 à mi-2011, avec une légère augmentation de 0,6% "quand l’indice général des prix progressait de 3,5%", précise Libération. Et depuis juin 2011, la note est de plus en plus salée. Elle a augmenté "de 3,1% contre 1,4% pour l’indice général des prix".
Mais les professionnels ont lancé un avertissement à Thomas Thévenoud. Hubert Vilmer, président du Syndicat national de l'alimentation et de la restauration rapide (Snarr), estime qu'une hausse de la TVA se traduirait par "des destructions d'emplois par milliers". Il ajoute que la hausse de certaines taxes et du prix des matières premières peuvent représenter un surcoût estimé entre 4,5 et 6,5% du chiffre d’affaires.
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