: Vidéo 206 vies épargnées grâce aux 80 km/h : "Sans la dégradation des radars, on aurait sans doute atteint les 400 vies"
Alors que l'abaissement de la vitesse maximale sur les routes secondaires de 90 à 80 km/h aurait, selon le ministre de l'Intérieur, permis de sauver 206 vies, la déléguée générale de la Prévention routière appelle mercredi sur franceinfo à ne pas se satisfaire de ce résultat.
Mardi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a assuré que l'abaissement de la vitesse maximale sur les routes secondaires de 90 à 80 km/h avait permis "206 vies épargnées et beaucoup de blessés en moins" depuis le 1er juillet 2018. Anne Lavaud, déléguée générale de l’association Prévention routière, indique sur franceinfo mercredi 10 juillet que ce chiffre est "sans doute bien en-deçà de ce que l'on pouvait espérer".
S'il n'y avait pas eu de dégradations de radars, on aurait sans doute atteint les 400 vies, tel que c'était espéré.
Anne Lavaudà franceinfo
Dans son discours de clôture de la séance du Conseil national de sécurité routière mardi, Christophe Castaner avait indiqué que si près de 1 000 radars fixes avaient été détruits, soit, au plus fort de la crise des "gilets jaunes", 75% du parc, "l'essentiel des radars sur les routes principales pratiquées dans l'axe de mobilité des vacances sont opérationnels".
"La bonne solution c'est une seule règle au niveau national"
Interrogée sur l'assouplissement de la mesure et le choix laissé par le gouvernement aux conseils départementaux de revenir ou non sur la limitation à 80 km/h, Anne Lavaud a jugé que cela "n'était pas la bonne solution" et que "ce n'était pas une décision de sécurité routière". D'après elle, "la bonne solution c'est une seule règle au niveau national, c'est 80 km/h sur toutes les routes départementales".
La déléguée générale de l’association Prévention Routière a rappelé que son association s'était mise à la disposition des présidents de conseils départementaux "de manière à évoquer avec eux la science complexe qu'est l'accidentologie". En effet, selon Anne Lavaud, "cette science est contre-intuitive puisqu'on a tendance à se dire que l'on peut rouler vite sur une route avec un bel enrobage et bien dessinée, alors que c'est là que les gens se tuent".
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter