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Sécurité routière : le port des gants devient obligatoire pour les motards à partir du 20 novembre

Ils permettent de limiter les blessures graves aux mains et aux avants-bras et font partie de l'équipement obligatoire pour passer son permis de conduire moto depuis janvier 2013.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 20/09/2016 11:17 Mis à jour le 20/09/2016 11:28

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Un homme en scooter, à Paris, le 9 février 2015.  (KENZO TRIBOUILLARD / AFP) — Un homme en scooter, à Paris, le 9 février 2015. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Le port de gants va devenir obligatoire pour les conducteurs et les passagers de motos et de scooters, à partir du 20 novembre. La Sécurité routière l'a annoncé, mardi 20 septembre, dans un communiqué. Le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) avait décidé le 2 octobre de rendre obligatoire le port de gants certifiés CE pour les usagers de deux-roues motorisés.

Ainsi, l'absence de port de gants à la norme européenne pourra être punie par une amende de 68 euros et la perte d'un point du permis de conduire pour le pilote. Depuis janvier 2013, les gants font d'ailleurs partie de l'équipement obligatoire pour passer son permis de conduire moto. Une dérogation est toutefois accordée aux usagers de ces véhicules lorsque ceux-ci sont équipés à la fois de ceinture de sécurité et de portière.

12% des motards roulent sans gants

Le décret "relatif à l'obligation de porter des gants pour les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle à moteur, de quadricycle à moteur ou de cyclomoteur" a été publié mardi au Journal officiel, afin de "limiter les blessures graves aux mains et aux avant-bras". En France, 12% des utilisateurs de deux-roues motorisés roulent sans gants adaptés, selon une enquête TNS Sofres citée dans le communiqué.

La Sécurité routière souligne que les blessures aux mains sont très courantes puisque le premier réflexe est de les mettre en avant en cas de projection au sol. Lors d'un accident, avec des gants épais, les blessures aux mains sont atténuées ou évitées dans 95% des cas pour les motocyclistes et 87% des cas pour les cyclomotoristes.

En 2015, 43% des blessés graves sur la route, soit environ 12 000 personnes, sont des utilisateurs de deux-roues motorisés, alors que ceux-ci représentent moins de 2% du trafic, a rappelé la Sécurité routière.