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Appartement de Thierry Lepaon : la CGT dédouane son ancien secrétaire général

Selon des révélations du "Canard enchaîné" en octobre 2014, ces travaux avaient coûté 130 000 euros à la centrale syndicale.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 14/04/2015 19:51 Mis à jour le 14/04/2015 21:33

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Thierry Lepaon, le 16 octobre 2014 à Paris.  (PATRICE PIERROT / CITIZENSIDE / AFP) — Thierry Lepaon, le 16 octobre 2014 à Paris. (PATRICE PIERROT / CITIZENSIDE / AFP)

Thierry Lepaon blanchi par une enquête interne de la CGT. Dans un document publié mardi 14 avril, la CGT dédouane son ancien secrétaire général de toute responsabilité dans l'affaire de la rénovation de son ancien appartement. Selon des révélations du Canard enchaîné en octobre 2014, ces travaux avaient coûté 130 000 euros à la centrale syndicale.

L'ex-numéro un de la CGT avait démissionné en janvier après cette polémique. L'enquête interne avait été diligentée par son successeur, Philippe Martinez. Les travaux "ont été réalisés en dehors de la responsabilité du secrétaire général", qui n'a "notamment pas eu connaissance des devis" et "a découvert les travaux une fois ceux-ci achevés", a déclaré Philippe Martinez devant la direction élargie de la centrale, selon la CGT. Il a en revanche estimé que la facture des travaux était "en décalage par rapport à la réalité des prestations effectuées" et n'a pas exclu "un recours juridique".

"La vérité éclate enfin"

"Je suis heureux", a réagi Thierry Lepaon dans une interview au site L'Opinion.fr. "Je souhaitais que mon honneur me soit rendu, c'est chose faite. La vérité éclate enfin. Je retrouve mon honneur, ma dignité, le fruit de mes engagements".

"J'ai vécu l'enfer", assure l'ancien numéro un de la centrale, soulignant son sentiment d'avoir été "trahi", en référence notamment à la parution de documents internes dans la presse. "Une partie des dirigeants de la CGT ont pensé qu'en faisant tomber la tête du syndicat, ils atteindraient la ligne" politique du syndicat, poursuit-il, dénonçant "une avalanche de coup bas".