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F1 : Charles Leclerc dans le rouge avant le GP de Hongrie

Parti à la faute en France dimanche dernier, le pilote monégasque doit s'imposer au GP de Hongrie pour ne pas laisser le Néerlandais Max Verstappen s'échapper définitivement au championnat.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 28/07/2022 16:11

Temps de lecture : 2min

Le Monégasque Charles Leclerc (Scuderia Ferrari) lors du Grand Prix de France, le 24 juillet 2022 au Castellet. (ALESSIO MORGESE / NURPHOTO via AFP)

Maintenant ou jamais. À l'occasion du dernier Grand Prix de F1 avant la pause estivale, en Hongrie dont les essais débutent vendredi 29 juillet, Charles Leclerc se retrouve dans l'obligation de s'imposer pour espérer rester au contact au classement des pilotes, une semaine après son abandon au Castellet alors qu'il était en tête de la course. "Je dois reprendre le dessus si je veux être champion du monde", a-t-il confié, jeudi 28 juillet.

Le Monégasque sait qu'il a perdu gros en France en raison d'une erreur de pilotage. Entre les casses moteurs, les décisions stratégiques douteuses ou les erreurs de Leclerc ou de son coéquipier Carlos Sainz, la Scuderia accumule les accrocs après les deux premières manches du championnat où les deux monoplaces rouges avaient fini sur le podium. Aujourd'hui, la Scuderia comptabilise le plus d'abandons – sept – depuis le début du championnat.

Rattrapé par Sergio Pérez

S'il reste deuxième au championnat, Leclerc est désormais relégué à 63 points de la Red Bull de Verstappen, facile vainqueur sur le tracé du Castellet. Pire, après douze manches disputées depuis mars, Leclerc voit revenir l'autre Red Bull de Sergio Pérez. Le Mexicain le talonne à sept points seulement.

Revanchard, le Monégasque tentera donc de limiter la casse pour défendre sa place sur l'étroit circuit du Hungaroring. Tout comme Ferrari, deuxième du championnat des constructeurs, qui espère aussi revenir sur Red Bull. "Les choses sont juste plus compliquées, mais [le titre] n'est pas impossible, a assuré son patron Mattia Binotto, après la manche française. Le plus important est de voir qu'on a le potentiel, (...) il n'y a pas de raison pour que nous ne puissions pas gagner les dix dernières courses." Un sacré défi : sur les douze premières manches du championnat, Verstappen a gagné sept victoires, et Ferrari quatre.