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Bourges rate son entrée dans le Final Eight

Bourges a commencé très difficilement le Final Eight de l'Euroligue dames, en concédant une très lourde défaite face au club turc de Fenerbahçe (69-44), lundi à Ekaterinbourg (Russie). Les chances du champion de France d'atteindre les demi-finales apparaissent d'ores et déjà quasiment nulles. Car mardi, pour le deuxième match de cette phase de poules, c'est le Spartak Moscou, quadruple vainqueur de l'épreuve (2007, 2008, 2009, 2010) et victorieux lundi de Schio (88-79), qui se présente devant les Berruyères.

Gilles Gaillard

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 18/03/2013 14:58

Temps de lecture : 1min

Endene Mijem, meilleure marqueuse de Bourges (11 pts) face à Fenerbahçe

Les demi-finales n'étaient de toute manière pas l'ambition de Bourges, arrivé trop diminué en Russie, après avoir perdu la semaine passée son ailière grecque Styliani Kaltsidou, victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche. Mais du moins, les Françaises espéraient-elles faire bonne figure dans ce Final Eight. Il leur reste encore deux matches pour sauver les apparences, même si elles ont auront du mal à se relever de cette terrible défaite.

Démarrage en trombe avant l'asphyxie

Les coéquipières de Céline Dumerc, qui faisait son retour à Ekaterinbourg, où elle a joué pendant deux saisons entre 2009 et 2011, avaient pourtant bien débuté contre les Turques. Elles ont ainsi fait la course en tête pendant les 20 premières minutes, pour basculer en tête à la pause (31-28). Mais elles se sont ensuite complètement effondrées lors d'un troisième quart-temps cauchemardesque. Manquant d'agressivité en attaque, pas dans le bon timing, dominées dans le défi physique par la taille des Turques, elles ont accumulé les tirs ratés et pertes de balle.

Doté de la deuxième meilleure attaque d'Euroligue (79,7 pts de moyenne), le Fenerbahçe, l'un des principaux outsiders pour le titre, leur a alors passé un brutal 25-4 en dix minutes. Désemparé et sans solutions, Bourges ne s'en est jamais remis.