Reportage "On a l'objectif de dépasser les Américains" : les jeunes espoirs du basket français espèrent trouver leur place en NBA

La NBA se prépare pour une nouvelle "draft". C'est un moment crucial au cours duquel les franchises nord américaines choisissent leurs futurs joueurs pour la saison à venir, les faisant entrer dans l'élite du basket. Ces dernières années les français ont le vent en poupe.

Article rédigé par Marion Ferrère
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Les espoirs du basket tricolore espèrent décrocher leur place pour jouer en NBA, via la "draft". (CEDRIC JACQUOT / MAXPPP)
Les espoirs du basket tricolore espèrent décrocher leur place pour jouer en NBA, via la "draft". (CEDRIC JACQUOT / MAXPPP)

Les Français vont-ils une nouvelle fois briller lors de la draft ? Dans la nuit de mercredi à jeudi 25 juin, les clubs de basket nord-américains vont choisir à tour de rôle les jeunes talents de demain. Depuis deux ans, ce sont des Français qui ont été choisis comme "Pick 1", c'est-à-dire en premier choix : Victor Wembanyama en 2023 et Zaccharie Risacher en 2025.

Les jeunes joueurs français sont donc scrutés de près. Et ils le savent, c'est pourquoi à l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep), les espoirs du basket tricolore s'entraînent deux fois par jour. En plus des exercices collectifs, les coachs mettent en place des séances individuelles pour peaufiner les détails : "On a un temps qui est dévolu uniquement à l'athlète, on s'arrête sur un détail et on refait, on refait, on refait. C'est clairement beaucoup plus riche", explique Fabien Frydryszak, l'un des entraîneurs.

Des conseils appliqués ensuite pendant les matchs, il y en a 40 par saison pour les garçons qui évoluent en Nationale 1, l'équivalent de la 3e division. "Ils jouent contre des joueurs qui sont expérimentés. Eux, ils arrivent avec leur fougue, certainement plus d'entraînement, mais aussi plus de naïveté. Ils apprennent le métier", décrit Fabien Frydryszak.

American dream

Sur le parquet, évidemment, tous rêvent de la draft. "On est un pays montant, beaucoup de jeunes joueurs sont en train d'exploser et de rivaliser avec le meilleur pays qui est les Etats-Unis, donc c'est sûr qu'on garde ça en tête et on a l'objectif de les dépasser", avoue comme Mehdi Chaouad, 17 ans. Le jeune basketteur est bien conscient du chemin à parcourir.

"Il faut bosser pour y arriver, tout peut changer en une saison. C'est pour ça qu'il faut être concentré."

Mehdi Chaouad

Un discours martelé par Bertrand Faure, directeur du pôle espoir : "Il faut leur faire comprendre que seul le travail paie et que seuls les plus travailleurs d'entre eux, malgré tout le talent qu'ils peuvent avoir, réussiront. Il n'y aura jamais de place pour tout le monde, c'est très concurrentiel." Indispensable donc pour ces jeunes, prévient le responsable, de réussir également leur scolarité

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