Patrick Day, troisième boxeur pro à mourir après un combat en 2019
Dans un état critique depuis samedi soir après un violent K.O. subi lors de son combat contre son compatriote Charles Conwell, l'Américain Patrick Day est mort mercredi. Le boxeur de 27 ans a succombé des suites d'une lésion cérébrale. Il s'agit du troisième décès d'un boxeur professionnel cette année.
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En juillet dernier, le boxeur argentin Hugo Santillan est décédé après un combat à San Nicolas, au nord de Buenos Aires. Deux jours seulement avant sa mort, le Russe Maxim Dadashev avait également perdu la vie. Celui-ci avait succombé des suites d'une lésion cérébrale après un combat contre le Portoricain Subriel Matias dans le Maryland, à l'est des Etats-Unis. Le monde de la boxe déplore donc un nouveau drame. "Patrick Day est décédé le 16 octobre 2019, des suites de la lésion cérébrale traumatique qu'il a subie dans son combat" des super-welters indique un communiqué du promoteur de combats Lou DiBella.
La tragédie s'est jouée samedi soir dans la Wintrust Arena de Chicago. Patrick Day retrouvait un ring après avoir été battu en juin à New York par Carlos Adames. Depuis ses débuts en pro, il comptait jusque-là 17 victoires et un nul en 22 combats. Alors qu'il était malmené dans son duel face à Conwell, Day a d'abord vacillé sur une droite, puis, alors que l'arbitre aurait sans doute dû stopper le combat, le boxeur de 27 ans a reçu un énorme crochet gauche. Sa tête a alors heurté lourdement le tapis, puis il a été évacué inconscient sur une civière. Transporté à l'hôpital Norhtwestern Memorial de Chicago, il a subi une opération de chirurgie cérébrale. Resté depuis dans le coma, il est mort quatre jours plus tard.
La sécurité en question
Ce troisième décès en moins de quatre mois soulève la question de la sécurité. Le promoteur Lou DiBella a appelé les instances du Noble Art à prendre des mesures plus strictes concernant la santé des boxeurs. "Il est très difficile d'expliquer ou de justifier les dangers de la boxe dans un moment pareil", a-t-il écrit. "Cependant, l'heure est venue de passer à l'action. Bien que nous n'ayons pas les réponses, nous savons les nombreuses questions à poser et nous avons les moyens d'y répondre de manière responsable, pour rendre la boxe plus sûre pour tous les participants."
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