Alaphilippe : "J'ai commis une erreur et j'en assume l'entière responsabilité"
Julian Alaphilippe (Deceuninck - Quick Step) avait peut-être les jambes pour s'imposer ce dimanche lors de l'édition 2020 de Liège-Bastogne-Liège. Mais le Français a vu son rêve de succès s'envoler dans les 200 derniers mètres, en créant une vague lors du sprint qui a empêché Marc Hirschi (Sunweb) de produire son effort avant de lever les bras 10 mètres avant la ligne d'arrivée, se faisant sauter par Primoz Roglic (Jumbo-Visma). Après la course, le coureur tricolore ne s'est pas caché et a assumé ses erreurs, tout comme son déclassement à la 5e place.
Une semaine après avoir conquis de manière magistrale le maillot arc-en-ciel de champion du monde à Imola, c'est une toute autre image qui restera ce dimanche pour Julian Alaphilippe (Deceuninck - Quick Step) après Liège-Bastogne-Liège. Ou plutôt deux images : celles d'un écart dangereux sur son vélo au moment d'envoyer les watts lors du sprint final et de bras levés trop tôt.
Non, le Français n'a pas encore succédé à Bernard Hinault au palmarès de la Doyenne, même s'il n'est pas passé loin. Mais le puncheur va sûrement regretter ce soir ces 200 derniers mètres - sur 257 kilomètres d'efforts au total - qui lui coûtent cher.
Alaphilippe a bien touché la roue d'Hirschi
En créant une vague qui a empêché Marc Hirschi de concurrencer le Français dans le sprint, Alaphilippe a précipité son déclassement par le jury des commissaires. Finalement 5e, le champion du monde s'imaginait plus haut, en témoigne sa célébration trop hâtive sur la ligne, sans voir la remontée de Primoz Roglic sur la droite qui parviendra à le sauter sur la ligne.
Interrogé après la course, la Suisse ne semblait en tout cas pas en vouloir au leader de la Deceuninck - Quick Step : "je n'ai pas encore vu les images du sprint, je ne peux pas dire grand-chose. Quand Julian bouge, il touche ma roue, j'étais proche de lui, ce sont des choses qui peuvent arriver, mais je n'ai pas encore vu les images."
"J'accepte la décision du jury et tout ce que je peux faire maintenant, c'est de me concentrer sur les courses à venir"
"Je me sentais bien aujourd'hui, je voulais faire une belle performance et j'avais une équipe solide autour de moi, qui a fait un gros boulot en me protégeant toute la journée", expliquera-t-il après la course sur le site officiel de son équipe. "Ensuite j'ai attaqué sur la partie la plus dure de la Roche-aux-Faucons, je suis parvenu à faire une sélection et ai ouvert une voie avec Roglic, Pogacar et Hirschi. On a bien travaillé ensemble en gardant notre avantage de quelques secondes sur les poursuivants et je me sentais confiant dans le dernier kilomètre. J'ai commencé mon sprint à 200 mètres de l'arrivée mais ensuite j'ai commis une erreur et j'en assume l'entière responsabilité. Je suis conscient que ma vague a causé un problème aux autres coureurs et je m'excuse pour ça. Je veux simplement souligner que je ne l'ai pas fait exprès. J'accepte la décision du jury et tout ce que je peux faire maintenant, c'est de me concentrer sur les courses à venir."
Voir sur Twitter
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter