Cyclisme : révélation du dernier Tour de France, Kévin Vauquelin quitte Arkéa B&B-Hôtels pour la formation Ineos-Grenadiers
Après trois années avec la formation bretonne, dont l'avenir s'écrit en pointillé, le Normand a officiellement signé avec la formation britannique, vendredi.
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Sa huitième place lors de la 21e étape du Tour de France, le 27 juillet, fut donc le dernier jour où Kévin Vauquelin a revêtu le maillot de la formation Arkéa-B&B Hôtels. Révélation de cette Grande Boucle qu'il avait terminée à la 7e place, il avait, le lendemain, été victime d'un accident domestique, le contraignant à mettre un terme à sa saison. Le Normand ne roulera plus pour la formation bretonne, qui est au bord du gouffre par manque de repreneurs, et va rejoindre la formation Ineos-Grenadiers, comme annoncé par la formation britannique, vendredi 10 octobre.
"Arkéa-B&B Hôtels restera toujours important pour moi. C'est l'équipe qui m'a permis de devenir professionnel, où l'on m'a fait confiance et donné des responsabilités. J'ai pu m'épanouir et apprendre mon métier dans un environnement serein", a-t-il dit dans le communiqué de sa nouvelle formation. "J'ai signé pour être leader et pour faire le nombre, c'est-à-dire être dans une situation où l'on est plusieurs à pouvoir gagner une course", a-t-il justifié sur le site de L'Equipe
Passé pro en 2022 dans la formation d'Emmanuel Hubert, Kévin Vauquelin quitte donc les Rouge et Noir pour l'Angleterre après trois années et 10 victoires, dont la plus mémorable fut celle lors de la 2e étape du Tour de France 2024, à Bologne. Une forme de crève-cœur pour le Normand de 24 ans, comme il le confiait à L'Equipe le 16 septembre : "Finir une aventure comme ça, c'est dommage déjà, même si on a terminé sur une très bonne note avec le Tour. Mais j'aurais aimé finir cette saison avec l'équipe, avec le staff avec qui je suis toujours en contact", regrettait-il dans les colonnes du quotidien.
Quelques mois après avoir conquis le public français en quête de nouvelles têtes, il avait laissé planer le doute sur sa destination, laissant tout de même quelques indices en route. "Je le sais [où je vais signer], mais je ne peux pas encore le dire. J'ai choisi une équipe où instinctivement je me sentais d'aller. Comme je l'avais fait avec Arkéa...", avait-il laissé entendre à L'Equipe mi-septembre.
"Un rêve de gosse"
Ce sera donc finalement l'équipe Ineos-Grenadiers, où il rejoindra l'an prochain deux autres Français, Axel Laurance et Dorian Godon, transfuge de l'équipe Decathlon-AG2R La Mondiale. Kévin Vauquelin va faire un bond en termes de performances collectives, passant de la 20e à la 7e formation au classement UCI. La formation britannique, qui a remporté six étapes de Grand Tour cette saison (une sur le Giro, deux sur le Tour et trois sur la Vuelta), devrait encore faire passer un cap au Français, notamment en contre-la-montre - où il excelle déjà - au contact de spécialistes comme Filippo Ganna, Joshua Tarling ou Michal Kwiatkowski. "Il faut que je peaufine mon anglais, ce qui n'est pas le plus simple pour moi (rires). C'est ce qui me stresse le plus, mais j'y travaille comme pour le vélo", glisse-t-il.
"De la même manière que j'avais signé instinctivement chez Arkéa, je sentais le truc avec Ineos. Je voulais sortir de ma zone de confort, ne pas rester en France et découvrir autre chose, une culture différente, explique à L'Equipe Kévin Vauquelin, qui avait pris sa décision dès avril. J'ai vraiment signé pour la performance. J'ai envie de me découvrir à 100 % et Ineos, ça sonne tout de suite bien en termes de performance. Leur passé sur les Grands Tours, les courses à étapes, avec de très grands coureurs, m'a amené à penser que c'était bien pour moi. J'ai beaucoup de choses à apprendre. Quand j'étais petit, je regardais la Sky, car ils avaient des liens avec la piste [il s'est illustré plus jeune sur la piste]. Bradley Wiggins, Geraint Thomas, cela sonnait en moi. C'est un rêve de gosse qui se réalise. La plus grosse équipe où j'ai toujours voulu aller, c'était Ineos." Son rêve se réalise désormais.
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