Liège-Bastogne-Liège 2024 : le superbe crépuscule de Romain Bardet, deuxième de la Doyenne derrière Tadej Pogacar
L'Auvergnat a pris ses distances avec le groupe de poursuivants et obtenu son meilleur résultat dans un Monument, dimanche. Son deuxième podium sur la Doyenne.
Romain Bardet a versé quelques larmes après sa deuxième place à l'arrivée de Liège-Bastogne-Liège, dimanche 21 avril. Réconforté par des membres de son équipe, il a donné libre cours à ses émotions après un effort intense, récompensé par la meilleure performance de sa carrière dans un Monument.
Le voir sur le podium, à 33 ans, aux côtés du vainqueur, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), et du troisième, Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck), les ogres du printemps, est une prouesse en soi. C'est même sa plus grande sur une course majeure depuis six ans : il s'était classé deuxième des Strade Bianche en 2018, une belle année qui l'avait vu prendre la troisième place à Liège puis au Critérium du Dauphiné.
Il s'était "presque fait une raison"
Romain Bardet s'est dit "super content", car il s'était "presque fait une raison" sur cette course. "Comme quoi, il faut toujours y croire. Je savais que le temps allait être difficile. J'ai pris ça sans pression." Parti en contre derrière Tadej Pogacar dans la côte de la Redoute, avec un petit groupe de chasseurs, le Brivadois a repris la poudre d'escampette en fin de course pour finir seul. Si le Slovène a continué de creuser l'écart (1'39'' au final), Bardet a creusé son avance sur le troisième groupe, réglé au sprint par "VDP", qui termine à 23 secondes.
La Doyenne restera la Classique où Romain Bardet s'est illustré le plus souvent : il a fini à quatre reprises dans les six premiers en onze participations. C'est le cinquième podium d'un Français sur les dix dernières éditions du Monument wallon : en plus de Romain Bardet en 2018, Julian Alaphilippe (2015, 2021) et David Gaudu sont aussi montés sur la boîte.
A part une troisième place sur la Classic Var en février, Romain Bardet n'avait pas encore eu de résultats probants cette saison. Après "une belle partie de manivelle" aux Strade Bianche (17e), il avait regretté, sur ses réseaux sociaux, de n'avoir "pas beaucoup vu la tête de course". Cette fois, il a été l'un des principaux acteurs à l'avant.
Professionnel depuis douze ans, l'ancien deuxième du Tour de France (2016) avait admis en janvier, dans un entretien à L'Equipe, qu'il était "en réflexion" sur la suite de sa carrière. "Je me laisse jusqu'au milieu d'année pour voir comment je gère les sacrifices, avait-il annoncé. Qu'est-ce que j'ai en retour ? Est-ce que je me sens vivant ?" A priori, oui.
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