Antoine Griezmann rompt son contrat avec son partenaire Huawei qui participerait à la répression de la minorité Ouïghour en Chine
Antoine Griezmann a annoncé, sur Instagram, qu'il mettait fin à sa collaboration avec Huawei. Le géant chinois est accusé de participer à la surveillance et à la répression de la minorité Ouïghour en Chine, d'après des révélations sur Washington Post et de IPVM. Le champion du monde invite l'entreprise "à engager au plus vite des actions concrètes pour condamner cette répression de masse".
L'attaquant international de l'équipe de France Antoine Griezmann a encore décidé de mettre les pieds dans le plat. Et son geste a une conséquence directe sur lui-même. En "partenariat" avec la société chinoise Huawei, le joueur de Barcelone a décidé de rompre son contrat d'ambassadeur, après avoir vu les accusations dont elle fait l'objet.
Le géant des télécoms Huawei a été montré du doigt aux Etats-Unis pour avoir été impliqué dans des tests d'un tel logiciel de détection, selon le cabinet de recherche IPVM. Un rapport interne au groupe chinois (retiré du site internet de Huawei mais encore trouvable sur l'internet) indiquait que ce logiciel de reconnaissance du visage était en phase de tests pour fournir "des alertes à la présence d'Ouïghours" et permettait de reconnaître "l'âge, le sexe, l'appartenance ethnique". Mercredi, l'organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW), basée aux Etats-Unis, a affirmé dans un rapport que des musulmans avaient été arrêtés dans la région chinoise du Xinjiang (nord-ouest) après avoir été "signalés" par un logiciel qui repère les comportements suspects. Les Ouïghours constituent le principal groupe ethnique du Xinjiang, une immense région de la Chine qui a notamment des frontières communes avec l'Afghanistan et le Pakistan.
"Suite aux forts soupçons selon lesquels l'entreprise Huawei aurait contribué au développement d'une 'alerte Ouïghour' grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, j'annonce que je mets un terme immédiat à mon partenariat me liant à cette société", a écrit l'attaquant de Barcelone et de l'équipe de France, dont le contrat d'ambassadeur de la marque avait débuté en 2017.
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Après avoir pris une position ferme et claire à la suite des violences policières à la suite de l'agression du producteur Michel Zecler le 26 novembre dernier, Antoine Griezmann s'engage donc de nouveau dans un sujet de société.
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