Ligue 1 : deux supporters du FC Nantes condamnés à 14 mois de prison avec sursis pour avoir agressé une famille supportant l'OM lors d'un match

Les deux supporters ont également écopé, jeudi, d'une interdiction de stade d'une durée de trois ans.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 2min
Des supporters du FC Nantes, le 23 septembre 2023, lors d'un match de Ligue 1 entre Nantes et Lorient, au stade de la Beaujoire. (DAMIEN MEYER / AFP)
Des supporters du FC Nantes, le 23 septembre 2023, lors d'un match de Ligue 1 entre Nantes et Lorient, au stade de la Beaujoire. (DAMIEN MEYER / AFP)

"On faisait face à des animaux". C'est ainsi qu'avec été décrit le comportement de deux supporters du FC Nantes, lors de l'audience où ils étaient jugés pour l'agression d'une famille de supporters de l'Olympique de Marseille, en septembre 2023, au stade de la Beaujoire. Ils ont été condamnés, jeudi 20 mars, à 14 mois de prison avec sursis, par le tribunal correctionnel. Les deux hommes, âgés de 22 et 50 ans, qui n'étaient pas présents lors du délibéré, ont par ailleurs écopé de trois ans d'interdiction d'enceinte sportive. 

Le 1er septembre 2023, lors d'une rencontre de Ligue 1 entre Nantes et Marseille, le couple Mahé et son fils de six ans, originaires de Loire-Atlantique mais supporters de l'OM, avaient été en tribune la cible d'insultes, de crachats et de jets de bière. En fin de première mi-temps, le père de famille avait subi un infarctus du myocarde et avait été évacué par le Samu. Il s'était vu prescrire 33 jours d'ITT. Lors du procès fin janvier, le procureur avait requis 16 et 14 mois de prison avec sursis, dénonçant une "colère bestiale" des supporters et un "état d'esprit grégaire".

Alors que tous les auteurs n'ont pas été interpellés, un troisième prévenu devait comparaître en janvier mais son dossier avait finalement été disjoint à la demande de son avocat, absent du procès pour raison médicale. Il doit être jugé le 21 janvier 2026.

Le FC Nantes, qui s'était constitué partie civile, a été débouté de sa demande de dédommagements "compte tenu des défaillances de sécurité constatées le jour du match" a estimé le tribunal.

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