Steve Mandanda après les incidents de Nice-Marseille : "Les arbitres étaient d’accord avec nous pour interrompre le match"
Le gardien de but de l'Olympique de Marseille est revenu lundi sur les incidents survenus dimanche soir à l'Allianz Riviera et lors desquels des supporters niçois ont lancé des projectiles sur les joueurs marseillais avant d'envahir la pelouse.
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"On est très clairement choqués par ce qui s'est passé." La 3e journée de Ligue 1 pourrait laisser des séquelles au football français et aux joueurs marseillais. Dans une interview publiée lundi 23 août sur le site officiel de l'Olympique de Marseille, le gardien de but et capitaine marseillais, Steve Mandanda, a réagi après cette soirée plongée dans le chaos.
Il affirme avoir été victime de "beaucoup de jets de bouteilles" au début du match face à l'OGC Nice, dimanche à l'Allianz Riviera, avant que Dimitri Payet en reçoive une directement dans le dos au moment de s'avancer pour tirer un corner : "J'ai été souvent visé dès le début du match, ensuite c'est arrivé sur Dim (Dimitri Payet)".
Mais l'envahissement du terrain par les supporters niçois a été la goutte de trop pour les Phocéens, qui ont refusé de reprendre la rencontre après une interruption de plus d'une heure. "C'est pour nous inadmissible que les supporters puissent rentrer comme ça sur le terrain", déplore Steve Mandanda.
"La sécurité n'y était pas"
Face à de tels événements, la "sécurité n'était plus assurée" et il n'était plus question de "retourner sur le terrain" pour les joueurs de l'OM. "Quand on voit qu'il y a entre 500 et 1 000 supporters qui se permettent de rentrer comme ça sur le terrain pour venir nous agresser, c'est quelque chose qu'on ne peut pas tolérer", assure Steve Mandanda.
Une décision que les arbitres avaient acceptée, car "la sécurité n'y était pas", affirme le gardien olympien. Mais la LFP n'était pas de cet avis. En effet, le délégué de la ligue présent au match, après une réunion avec les autorités locales, en particulier les forces de l'ordre, a "estimé que la reprise était possible", selon le gardien marseillais. "Vous n'avez pas vécu ce qu'on a vécu sur le terrain", a répliqué le gardien.
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