Ligue des champions : le PSG s'offre une démonstration face à l'Atalanta Bergame pour son entrée en lice

Les tenants du titre parisiens ont surclassé les Bergamasques, mercredi au Parc des Princes, à l'occasion de la 1re journée de la phase de ligue de la C1.

Article rédigé par Quentin Ramelet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
La joie de Marquinhos et Khvicha Kvaratskhelia en Ligue des champions face à l'Atalanta Bergame, le 17 septembre 2025. (HERVIO JEAN-MARIE / KMSP / AFP)
La joie de Marquinhos et Khvicha Kvaratskhelia en Ligue des champions face à l'Atalanta Bergame, le 17 septembre 2025. (HERVIO JEAN-MARIE / KMSP / AFP)

La force tranquille du champion en titre. Le Paris Saint-Germain a réussi sa rentrée européenne, mercredi 17 septembre, en s'imposant tranquillement (4-0) face aux Italiens de l'Atalanta Bergame à l'occasion de la première journée de la phase de ligue de la Ligue des champions. Les Parisiens, particulièrement inspirés, avaient fait l'essentiel dans une première période de haut niveau grâce à un but précoce du capitaine Marquinhos (3e) et à l'exploit de Khvicha Kvaratskhelia (39e).

Juste après la pause, Nuno Mendes a fait le break avant que Gonçalo Ramos ne conclue la belle soirée parisienne. De quoi permettre au PSG de s'emparer provisoirement de la première place devant l'Union Saint-Gilloise et Arsenal, à la différence de buts. Paris confirme ainsi son sans-faute en ce début de saison avec un sixième succès de rang en six matchs disputés toutes compétitions confondues.

Marquinhos en bon n°9

Deux minutes et 13 secondes auront donc suffi aux champions d'Europe en titre pour inscrire leur premier but dans la fameuse campagne européenne "d'après". Et tel un symbole, cette réalisation est venue du capitaine Marquinhos. Si le fait que le défenseur parisien ait trouvé le chemin des filets n'a rien d'hérétique, lui qui a inscrit son dixième but en C1, celui-ci est particulièrement cocasse tant il pourrait être associé aux meilleurs attaquants de pointe de l'histoire.

Après avoir harcelé Daniel Maldini - le fils de la légende Paolo - dans les 35 mètres bergamasques pour récupérer le ballon et permettre à Bradley Barcola de lancer dans la surface Fabian Ruiz, Marquinhos s'est retrouvé aux six mètres et à la réception d'un vrai caviar du milieu espagnol pour ouvrir le score dans une partie lancée à 1000 à l'heure par les Parisiens.  

Le Brésilien a d'ailleurs fait immédiatement oublier aux plus de 45 000 supporters du Parc des Princes que Paris n'avait pas de numéro 9 sur le pelouse mercredi soir, alors que Luis Enrique avait surpris tout le monde en laissant sur le banc Gonçalo Ramos, ne pouvant toujours pas compter sur Ousmane Dembélé et Désiré Doué, blessés lors du dernier rassemblement de l'équipe de France.

Des maux qui avaient d'ailleurs inquiété tout le staff parisien ces derniers jours mais qui semblaient bien loin mercredi soir tant le PSG a développé un football plaisant et porté vers l'avant, asphyxiant ainsi une pauvre équipe de l'Atalanta, incapable de se procurer la moindre occasion de toute la partie. Au bout de 25 minutes, Paris aurait même pu mener trois ou quatre à zéro, tant les occasions nettes s'étaient multipliées, Achraf Hakimi touchant le poteau (10e) après l'intervention de l'excellent portier italien Marco Carnesecchi (neuf arrêts au total) avant que Bradley Barcola ne rate complètement son pénalty (44e).

"Kvara" et Nuno Mendes font le show


Mais ce Paris-là, désormais sûr de ses forces, ne panique jamais et sait enclencher à n'importe quel moment l'une de ses nombreuses armes à disposition. Alors que les Bergamasques semblaient de mieux en mieux, le PSG a d'abord pu compter sur son son prodige géorgien pour doubler la mise, Khvicha Kvaratskhelia (39e) concluant une action individuelle de grande classe d'une frappe limpide aux abords de la surface de réparation.

Avant que Nuno Mendes, six minutes seulement après le retour des vestiaires, ne vienne slalomer toute la défense de l'Atalanta, pour sceller une bonne fois pour toutes l'issue de la rencontre (3-0, 51e). La messe était dite puisque derrière, Paris a parfaitement géré, imprimant un rythme de sénateur à un adversaire hors du coup. Gonçalo Ramos, entré en jeu à la 58e minute, en a profité pour participer à la démonstration collective en toute fin de match (90e+1). Seul point noir de la soirée : la sortie sur blessure, une de plus, de Joao Neves après avoir contré un tir.

Les Parisiens, désormais leaders provisoires de cette phase de ligue de Ligue des champions, n'avaient jamais aussi bien démarré une campagne de C1 depuis le 5-0 inaugural face au Celtic Glasgow en 2017. Le message est donc passé, le champion d'Europe est bel et bien prêt à défendre sa couronne.

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