Affaire Pogba : les cinq personnes en garde à vue dont le frère du footballeur vont être présentées à un juge d'instruction ce samedi
Mathias Pogba a reconnu être à l'origine de la vidéo dans laquelle il menaçait de faire des révélations sur son frère Paul. Mais il a nié avoir participé à sa séquestration dans un appartement parisien afin de lui extorquer de l'argent.
Les cinq personnes en garde à vue dont le frère de Paul Pogba, Mathias, dans le cadre de l'enquête sur une affaire d'extorsion et de séquestration ont été déférés dans la nuit de vendredi à samedi, a appris franceinfo de sources proches de l'enquête. Ils doivent être présentés à un juge d'instruction ce samedi matin. Mathias Pogba a reconnu vendredi lors de sa garde à vue être à l'origine de la vidéo diffusée sur internet fin août, où il menaçait de faire des révélations sur son frère Paul Pogba, a appris franceinfo de sources proches du dossier, confirmant une information du Parisien.
Le frère de l'international français a expliqué en avoir pris l'initiative mais ne pas avoir écrit le texte et l'avoir enregistré chez un autre homme au lourd passé criminel, considéré comme le principal suspect dans cette affaire par les enquêteurs. Cet homme de 37 ans est le plus âgé de la bande. Il a été interpellé mardi alors qu'il s'apprêtait à fuir à l'étranger. D'après les informations de franceinfo, les enquêteurs le soupçonnent d'être au cœur de l'affaire. Mathias Pogba conteste pour sa part avoir participé à la séquestration de son frère dans un appartement parisien.
Paul Pogba a expliqué qu'il avait été piégé par des amis d'enfance et deux hommes cagoulés armés de fusils d'assaut, lui réclamant 13 millions d'euros. Les trois autres suspects, des amis d'enfance du milieu de terrain des Bleus, sont en garde à vue depuis mercredi. Eux reconnaissent avoir profité de la générosité de Paul Pogba et avoir fait pression pour qu'il paye la somme de 13 millions d'euros. Ils affirment avoir fait cela contre leur gré, forcés et menacés par un groupe criminel. Dans ce dossier, baptisé "Pénalty" par les enquêteurs, plusieurs suspects présentent la même version et affirment avoir été intimidés de manière brutale par d'autres membres du groupe.
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