Ligue des champions : "Paris est capable d'être flamboyant, mais Paris est capable aussi de souffrir", analyse Bixente Lizarazu, après la qualification en finale du PSG

Le champion du monde 98 conseille aux joueurs du Paris Saint-Germain de travailler les coups de pied arrêtés, spécialité de leur futur adversaire, l'Inter Milan, mais aussi la "gestion émotionnelle" de la finale.

Article rédigé par franceinfo
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Le défenseur français d'Arsenal William Saliba (à gauche) contre le milieu de terrain du PSG, Fabián Ruiz, lors du match retour de la demi-finale de la Ligue des Champions. (THOMAS SAMSON / AFP)
Le défenseur français d'Arsenal William Saliba (à gauche) contre le milieu de terrain du PSG, Fabián Ruiz, lors du match retour de la demi-finale de la Ligue des Champions. (THOMAS SAMSON / AFP)

"Paris est capable d'être flamboyant, notamment quand ils contrôlent bien le jeu, mais Paris est capable aussi de souffrir et il faut toutes ces qualités pour aller loin", analyse jeudi Bixente Lizarazu consultant football de franceinfo et champion du monde 98, jeudi 8 mai, au lendemain de la qualification du PSG pour la finale de la Ligue des champions. Malmené pendant plusieurs périodes, le PSG a su être "capable de résister sans être très bon", estime Bixente Lizarazu. Les parisiens ont battu Arsenal 2-1, avec des buts de Fabián Ruiz (27') et Achraf Hakimi (72'), une semain après leur victoire au match aller (1-0). Ils rejoignent l'Inter Milan en finale. Le match aura lieu samedi 31 mai à Munich.

Il voit une grosse évolution dans le club parisien "depuis 2025". D'abord, "Paris a éliminé Liverpool, qui était le grand favori de cette compétition. Je pense que ça leur a donné confiance", affirme Bixente Lizarazu. "Ensuite, Paris a fait évoluer son jeu, qui était basé exclusivement sur la possession et souvent stérile sans être efficace devant le but." Aujourd'hui, il estime qu'ils ont "un jeu où ils savent alterner la possession et la transition, les contre-attaques" et "ça a changé beaucoup de choses".

"Ils font vraiment peur en contre-attaque parce qu'ils ont des attaquants qui sont très forts dans cette façon de jouer avec Dembélé, avec Barcola, avec Kvaratskhelia. Ce sont des joueurs qui aiment avoir de la profondeur et qui sont très forts", souligne Bixente Lizarazu. Dans cette demi-finale, "Arsenal a paniqué" alors qu'ils avaient "très bien démarré". "Ça les a calmés parce qu'ils ont pris des contres terribles", raconte le champion du monde 98.

"Un gros travail psychologique pour Enrique"

Pour la finale contre l'Inter Milan, Luis Enrique l'entraîneur du PSG va devoir travailler "sur les coups de pied arrêtés parce que l'Inter est la meilleure équipe sur les coups de pied arrêtés offensifs. Et ça, c'est un peu une faiblesse du Paris Saint-Germain ces derniers temps, donc il faut qu'ils bossent là-dessus", explique l'ancien international français.

Autre enjeu, selon l'ancien champion du monde, "c'est la gestion émotionnelle d'une finale, ça n'a absolument rien à voir. Paris a joué une finale contre le Bayern, il y a cinq ans, mais ce n'était pas le même groupe. Ce groupe-là est très jeune, il n'a pas vécu cette pression-là, et elle n'est pas facile. Donc, je pense que ça va être un gros travail psychologique pour Enrique".

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