PSG-Liverpool : "Pour moi c’est coup franc et carton rouge", analyse l’ancien arbitre Bruno Derrien après la poussette d'Ibrahima Konaté sur Bradley Barcola

Le PSG s’est incliné 1-0 en huitièmes de finale aller de Ligue des champions contre Liverpool, mercredi, alors qu’il a largement dominé la rencontre et aurait pu en disputer une partie en supériorité numérique.

Hortense Leblanc

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 06/03/2025 11:45

Temps de lecture : 2min

Le Parisien Bradley Barcola déséquilibré par Ibrahima Konaté à l'entrée de la surface de réparation de Liverpool, lors du huitièmes de finale aller de Ligue des champions au Parc des Princes, le 5 mars 2025. (SIPA)

Une décision arbitrale qui a provoqué la colère de Luis Campos, le directeur sportif du PSG, à la mi-temps. Mais si le Portugais réclamait un pénalty aux arbitres de Paris-Liverpool, mercredi 5 mars (0-1), après une poussette dans le dos d’Ibrahima Konaté sur Bradley Barcola, à l’entrée de la surface de réparation (25e), le corps arbitral aurait dû adresser un carton rouge au défenseur des Reds et donner un coup franc au PSG, selon l’ancien arbitre international Bruno Derrien.

Malgré les explications d'Ibrahima Konaté - "je suis très costaud, je ne mets vraiment pas de puissance là-dessus, je mets juste mon bras et c’est tout" - Bruno Derrien, interrogé par franceinfo: sport, est catégorique : "Je pense qu’il y a faute. Barcola était lancé à pleine vitesse et Konaté le pousse dans le dos. Barcola partait au but, Konaté anéantit une action nette de but, c’est carton rouge et coup franc", tranche-t-il.

La VAR n'a pas reconnu une erreur manifeste de l'arbitre

Le contact ayant eu lieu juste avant la ligne de la surface de réparation des Reds, les Parisiens n’auraient en revanche pas pu bénéficier d’un pénalty, et la VAR n’a d’ailleurs pas revisionné l’action en ce sens, mais pour une "vérification d’un potentiel carton rouge". Les assistants vidéo ont toutefois estimé que l’arbitre italien, Davide Massa, n’avait pas commis d’erreur manifeste et ne l’ont pas appelé pour qu’il revisionne à son tour les images. "Je me suis posé la question sur la VAR… Je n’ai pas la même interprétation", souligne Bruno Derrien.

Cette action a représenté l'un des tournants du match. Car après avoir évité une infériorité numérique pendant plus d’une heure de jeu, Liverpool a ensuite réussi à contenir les assauts parisiens, grâce à une performance magistrale de son gardien Alisson Becker, et a même pris un avantage avant le match retour grâce à un but du jeune Harvey Elliott en fin de match (87e).