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L'Australien Bernard Tomic a un conseil pour vous : "Ne jouez pas au tennis ! C'est une corvée..."

Le tennisman australien Bernard Tomic a déconseillé, dans une interview aux jeunes, de se lancer dans une carrière professionnelle, qualifiant son sport de "corvée" qu'il n'a jamais adorée. Le joueur de 24 ans a écopé, début juillet, d'une amende de 13 000 euros de la fédération internationale après avoir expliqué qu'il s'était ennuyé et avait feint une blessure lors de son premier tour perdu en trois sets à Wimbledon contre l'Allemand Mischa Zverev.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 24/07/2017 12:02

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Dans un entretien très franc avec la télévision de son pays, l'Australien a exhorté dimanche soir ceux que son comportement dérangeraient à ne pas venir le voir jouer. "Ne venez pas!", a-t-il déclaré. "Regardez la télé. Vous n'avez pas à payer quoi que ce soit. Pendant ma carrière, je me suis donné à 100%. Je me suis aussi donné à 30%. Si vous faites la moyenne sur ma carrière, je pense que c'est 50%", a affirmé le joueur actuellement classé 73e mondial, après avoir atteint la 17e place en janvier 2016. "Je n'ai jamais vraiment essayé et (pourtant) j'ai réussi tout ça. Ce que j'ai fait est extraordinaire." Prié de dire ce qu'il conseillerait aux tennismen aspirants, Bernard Tomic a également fait preuve de franchise.

"C'est une corvée"

"Ne jouez pas au tennis. Faites quelque chose que vous aimez et que vous appréciez, parce que c'est une corvée, une vie dure, dure, dure. Je suis coincé. Je dois le faire. C'est le tennis qui m'a choisi. C'est quelque chose dont je ne suis jamais tombé amoureux", a-t-il poursuivi avant de se reprendre : "Vous savez, j'aime bien ça quand même." L'Australien n'a aucun regret quant à ses propos à Wimbledon, qui lui avaient valu de perdre son sponsor Head. "Je ne regrette pas ce que j'ai dit. Je l'ai dit pour en emmerder certains. Je ne viens pas d'une famille riche. Nous n'avions pas d'argent. Et maintenant, je vis dans ces maisons et propriétés somptueuses dans le monde entier. C'est mon choix. J'ai travaillé pour ça."