MMA : les Français Benoit Saint Denis et Nassourdine Imavov s'imposent lors de la quatrième édition de l'UFC Paris

Les deux stars françaises du MMA se sont imposées lors de la quatrième venue de l'UFC Paris, samedi, à l'Accor Arena.

Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Temps de lecture : 3min
Le Français Benoit Saint-Denis après son combat face au Brésilien Mauricio Ruffy lors de l'UFC Paris 4, samedi 6 septembre. (JULIEN DE ROSA / AFP)
Le Français Benoit Saint-Denis après son combat face au Brésilien Mauricio Ruffy lors de l'UFC Paris 4, samedi 6 septembre. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Un an après la démolition subie dans la capitale, le Français Benoît Saint Denis s'est imposé avec la manière, samedi 6 septembre à l'Accor Arena lors de la quatrième édition de l'UFC Paris. "BSD" a battu le Brésilien Mauricio Ruffy, annoncé comme favori malgré un classement inférieur, par soumission après un étranglement arrière au cours du deuxième round.

Très appliqué, le Français, n°13 de la catégorie des poids légers, avait déjà largement dominé la première reprise et a donné l'impression d'exécuter la tactique prévue à la perfection, amenant plusieurs fois son adversaire au sol. Saint Denis restait sur un succès face au Canadien Kyle Prepolec au mois de mai, qui avait suivi deux défaites dont une cinglante contre Renato Moicano en septembre 2024 lors de la précédente édition de l'UFC Paris, qu'il avait terminée défiguré et les paupières en sang.

Depuis, le Français a changé d'entourage et s'est tourné vers Nicolas Ott, entraîneur devenu incontournable dans le MMA français. "J'ai été très bien entouré et encadré, c'est ce qui a fait que j'ai pu être le soldat que je suis dans la cage", s'est félicité le combattant de 29 ans, porté par une Accor Arena bouillante. "Merci de m'avoir pardonné ma mésaventure de l'année dernière et d'avoir toujours cru en moi", a-t-il ajouté dans la cage.

Une victoire mais pas de K.O pour Imavov

Nassourdine Imavov, actuellement classé challenger n°2 des poids moyens (17-4-0), l'a imité en fin de soirée lors du "Main Event" de cette carte UFC parisienne face à un autre Brésilien, Caio Borralho (32 ans, 17-2-0), n°7 de la catégorie. Le Français de 30 ans, qui s'estime dans la force de l'âge, restait sur quatre victoires de rang contre des membres du top 10, dont une retentissante en février par KO contre la légende des poids moyens Israel Adesanya, mis au tapis dès le deuxième round.

De quoi lui octroyer le rôle principal de cette soirée, où il aura obtenu la victoire par décision unanime au bout des cinq rounds avec notamment 69 coups à la tête (contre 28 pour son adversaire). "Après ce combat, en cas de victoire, je suis le prochain prétendant à la ceinture", avait affirmé avant le combat Imavov, tout proche du champion Khamzat Chimaev. "Je suis le prochain combat pour la ceinture sans aucune hésitation", a-t-il poursuivi sur le ring après le combat samedi. 

Un peu plus tôt dans cette soirée parfaite pour le contingent tricolore, Oumar Sy, premier Français de la soirée à entrer dans la cage, a signé une victoire impressionnante contre le Brésilien Brendson Ribeiro. Axel Sola, pour sa première apparition à l'UFC, s'est ensuite imposé par K.O technique face à l'Irlandais Rhys McKee avant que Williams Gomis, présent sur la carte de l'UFC Paris pour la quatrième fois de suite, ne s'impose à la décision unanime (30-27, 29-28, 29-28) contre le Polonais Robert Ruchala.

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