Coupe du monde de rugby : longtemps mené, le XV de France renverse l'Irlande et rallie les demi-finales
Bousculées par le XV du Trèfle, les Bleues ont dû se battre pour décrocher leur billet pour le dernier carré, dimanche.
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Une qualification dans la douleur. Le XV de France a arraché son billet pour les demi-finales de la Coupe du monde de rugby, après sa victoire renversante face à l’Irlande en quart de finale (18-13), sur la pelouse du Sandy Park d’Exeter, dimanche 14 septembre.
Les scènes de célébration au coup de sifflet final, alors que les Irlandaises venaient d’échapper l’ultime ballon synonyme d’exploit, voulaient tout dire du combat mené pendant 82 minutes d’un quart de finale irrespirable, et accroché jusqu’au bout. Sur la pelouse, les Bleues ont laissé éclater leur joie et leur soulagement, tandis que les Irlandaises, qui ont touché du bout du doigt la deuxième demi-finale de Mondial dans leur histoire après 2014, se sont effondrées.
Envers et contre tout
Dans un Sandy Park où elles disputaient leur troisième match dans ce tournoi, les Bleues ont peut-être tiré un peu de confort dans la familiarité. Pour rallier les demi-finales, et valider l’objectif posé avant la compétition, elles ont bravé tous les éléments. La météo, d’abord, à l’irlandaise, une pluie diluvienne et de fortes bourrasques de vent qui ont soufflé au-dessus des tribunes pendant toute la première période, les empêchant de mettre en place leur jeu. Un stade totalement acquis à la cause adverse, ensuite, où des "Ireland, Ireland" sont sans cesse descendus des tribunes bien garnies (11 000 spectateurs), tout comme de nombreux sifflets dès que les Bleues prenaient l’ascendant sur mêlée ou sur maul.
Mais dans cette tempête, les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz ont réussi à trouver la lumière. Menées 13-0 à la pause, elles ont enfin ouvert leur compteur à la 47e minute, sur une pénalité passée par Morgane Bourgeois. Alors que la pluie et le vent se calmaient, elles ont pu mettre la main sur le ballon et un peu plus s'appuyer sur le jeu offensif qui les a portées en début de tournoi. La révolte est venue de Charlotte Escudero, élue joueuse du match, qui a transpercé la défense adverse pour aller inscrire le premier essai tricolore (59e). Avant que Joanna Grisez ne délivre le camp français quelques minutes plus tard, sur un exploit personnel après une course de plus de 50 mètres pour remonter tout le camp adverse.
De quoi effacer une première mi-temps en enfer, au cours de laquelle les Bleues n'ont pas résisté à la pression irlandaise. Face à la pluie et au vent, elles avaient concédé deux essais, soit autant que sur toute leur phase de poules, le premier après un ballon perdu en mêlée (6e), le second sur une bonne combinaison irlandaise à la main (24e).
Le dernier carré validé
Comme un rappel de cette entame difficile, rien n’a été facile jusqu’au bout pour des Bleues qui ont dû défendre sur une dernière occasion irlandaise après la sirène, en infériorité numérique après le carton jaune d’Alexandra Chambon pour en-avant volontaire. L’indiscipline a d’ailleurs été l’un des points noirs du match, avec trois biscottes côté tricolore, auquel on pourrait ajouter les petits pépins physiques, à l’image des protocoles commotion de Rose Bernadou et Gabrielle Vernier, ou la sortie sur blessure de Lina Queyroi.
Envers et contre tout, ou presque, les Françaises sont qualifiées pour le dernier carré, comme lors des six précédentes éditions. Elles attendent désormais leur adversaire, le vainqueur du dernier quart de finale entre l’Angleterre, pays hôte et grand favori, et l’Ecosse. La rencontre aura lieu au stade Ashton Gate de Bristol, samedi prochain.
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