Top 14 : Toulouse domine l'Union Bordeaux-Bègles en prolongation et s'offre un 24e titre de champion de France au terme d'une finale irrespirable
Dominateurs physiquement mais poussés en prolongation à la dernière seconde, les Haut-Garonnais ont fini par prendre le meilleur sur les joueurs de l'UBB, qui se sont inclinés face au même adversaire que l'an passé, samedi en finale du Top 14.
En finale, Toulouse reste toujours imprenable. Dans un remake de l'affiche de la saison passée, le Stade toulousain a de nouveau battu l'Union Bordeaux-Bègles (39-33) mais cette fois au terme d'une finale de Top 14 à grand suspense et conclue en prolongation, samedi 28 juin au Stade de France. C'est le 24e titre de champion de France pour Toulouse, le troisième de suite et le cinquième sur les six dernières saisons. Pour l'UBB, qui a arraché la prolongation sur le gong, le scénario est cruel et il faudra encore patienter pour aller glaner un premier titre de champion de France depuis la fusion entre les deux clubs en 2006.
Les Girondins ont pourtant rendu samedi une copie bien plus conforme à leur statut que l'an passé. Eux qui avaient battu trois fois (sur trois) le Stade toulousain cette saison pensaient connaître la recette pour aller conclure l'exercice 2024-2025 en beauté. Mais ils ont cette fois été beaucoup trop indisciplinés (16 pénalités à six) et ont été pris dans la nasse toulousaine.
Willis les a mis au supplice
Portés par un colossal Jack Willis (deux essais, 39e et 45e), Anthony Jelonch (un essai, 31e) ou Julien Marchand (un essai refusé), les avants toulousains ont mis au supplice les Girondins pendant une grande partie du match. En attaque, en marquant sur deux ballons portés, et en défense, en éteignant souvent la folie d'ordinaire si difficile à contenir de l'UBB.
Damian Penaud a bien inscrit un essai (35e), il a été trop peu touché, et Louis Bielle-Biarrey, finalement présent après sa commotion cérébrale subie le 7 juin, n'a pas existé, sortant même dès la mi-temps. En face, Antoine Dupont, présent en tribunes, a pu observer le manque de liant de son équipe en phase offensive en son absence. Derrière ses avants, le Stade toulousain s'en est donc comme souvent remis à l'efficacité redoutable de l'arrière du XV de France Thomas Ramos, parfait au pied et auteur des deux pénalités décisives en prolongation (95e et 100e).
Lucu a maintenu l'espoir
La prolongation était pourtant loin de se dessiner à l'heure de jeu, quand la supériorité physique du banc toulousain commençait à prendre le dessus. Mais l'UBB n'est plus la même équipe que l'an passé, et elle est parvenue à marquer un essai par Guido Petti (70e) pour relancer l'espoir, avant que le capitaine Maxime Lucu, déjà auteur d'une passe au pied superbe sur le premier essai, ne vienne égaliser sur une pénalité sur le gong.
Un baroud d'honneur finalement insuffisant, l'UBB ne parvenant jamais à provoquer une pénalité ou à percer le mur toulousain en prolongation. Sans doute usés par les Toulousains, eux aussi sur les rotules à la fin, les hommes de Yannick Bru s'inclinent comme l'an passé face à Toulouse, mais ont montré un visage diamétralement opposé qui leur laisse beaucoup d'espoirs pour la suite. "Contre Toulouse ce n'est jamais terminé, ils sont préparés à ce genre de matchs, nous on l'est de plus en plus, mais force est de constater qu'ils le sont un peu plus. Ils étaient prêts pour jouer 100 minutes, nous aussi, mais on a tenu 95, on a craqué un peu sur la fin, une petite faute sur un ballon haut, et le match se joue sur ça. Mais franchement jouer des matchs comme ça, c'est un régal, c'est un plaisir", a salué Maxime Lucu au micro de Canal+ à la sortie.
Les champions d'Europe s'en rapprochent, mais il en faudra encore plus pour faire plier l'ogre toulousain, qui s'offre un 24e Brennus et réalise le troisième triplé en Top 14 de son histoire après ceux de 1922, 1923 et 1924, puis 1994, 1995 et 1996.
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